Fin novembre 2014, William Servat attendait «une discussion plus approfondie» avec ses dirigeants, quant à son avenir au Stade Toulousain. Entraîneur des avants de l'équipe première depuis l’été 2012, l’ancien talonneur international (36 ans) verra son contrat expirer en fin de saison.

«L’évolution personnelle ne passera que par les résultats»

Deux mois plus tard, son cas n’est toujours pas réglé, contrairement à ceux de cadres du vestiaire tels que Thierry Dusautoir et Patricio Albacete, qui ont prolongé jusqu’en 2017. «Il n’y a pas d’évolution, confie le jeune papa. De toute manière, l’évolution personnelle ne passera que par les résultats. Il est évident qu’on a besoin de résultats pour pouvoir essayer de se projeter.»

Le Stade traverse une période de turbulences, entre sa récente élimination en Coupe d’Europe et ses difficultés en Top 14. Septième du championnat, Toulouse doit à tout prix finir dans les six premiers pour s’assurer une place en phase finale, et une qualification pour la prochaine Champions Cup.

Alors, le «roc» Servat est-il perturbé par cette incertitude quant à son avenir? «Bien évidemment qu’on a envie de savoir ce qu’on fera, réplique-t-il. Je suis Toulousain, et la priorité aujourd’hui, c’est mon club. Après, on verra comment ça évoluera.»