FOOTBALLToulouse: Le mercato du TFC, stop ou encore?

Toulouse: Le mercato du TFC, stop ou encore?

FOOTBALLSelon l’entraîneur Alain Casanova, le marché des transferts de Toulouse devrait se résumer à une arrivée et à un départ…
Nicolas Stival

Nicolas Stival

Une arrivée: le défenseur central Jean-Armel Kana-Biyik (Rennes), hélas déjà blessé. Un départ: le milieu Dominik Furman (prêté au Legia Varsovie). Voici, pour l’heure, le bilan du mercato d’hiver du TFC.

Débuté le 3 janvier, le marché des transferts se termine lundi à minuit. Faut-il s’attendre à d’autres mouvements côté toulousain? «Aujourd’hui, non», a répondu jeudi l’entraîneur Alain Casanova. Outre un arrière central, Toulouse cherchait également voici quelques semaines un milieu relayeur et un joueur de couloir, a priori côté gauche.

Des besoins moins urgents ou caducs

Avec l’émergence du jeune Alexis Blin (18 ans), qui a réussi ses deux premiers matchs de L1, le premier besoin semble beaucoup moins urgent. Quant au second, il est sans doute caduc depuis le récent changement tactique, avec le passage d’un schéma en 3-5-2 à un 4-1-4-1, qui ne réclame pas le même profil de joueur.

En outre, le Guinéen Issiaga Sylla et l’Ivoirien Jean-Daniel Akpa-Akpro, qui se sont partagé le flanc gauche en première partie de saison, rentreront début février de la Coupe d’Afrique des Nations. Quant au Brésilien Matheus, blessé au genou depuis la mi-août, son retour est espéré d’ici un mois. Les supporters violets ne devraient donc pas voir arriver de nouveaux joueurs, séduits par le challenge du maintien.

Gare au vent de folie de la fin du mercato

Dans le sens des départs, le défenseur Dragos Grigore, reconverti milieu récupérateur, et le milieu offensif Adrien Regattin, respectivement pressentis à Al Ittihad (Arabie Saoudite) et Bastia, sont toujours là. Ils étaient titulaires lors de la venue de Bastia (1-1), et le seront de nouveau samedi à Annecy contre Evian-Thonon-Gaillard.

L’actuel seizième de L1 va donc garder le même effectif jusqu’en juin. Sauf s’il est touché par le vent de folie et d’irrationalité qui souffle généralement sur les dernières heures d'un mercato.