Ligue 1: Alain Casanova, le vent «finira par tourner» pour le TFC
FOOTBALL•L’actuel quinzième de Ligue 1, en lutte pour le maintien, reçoit Bastia samedi. Tous les indicateurs sont au rouge, mais l’entraîneur toulousain se veut résolument positif…Nicolas Stival
Le TFC n’a gagné qu’un seul de ses huit derniers matchs, toutes compétitions confondues. Il ne compte qu’un point d’avance sur le premier relégable avant de recevoir Bastia, un concurrent direct, samedi. L’équipe joue mal et se montre très fragile en défense.
Mais «cela finira par tourner», promet son entraîneur, Alain Casanova. «Je suis très optimiste, lâche le technicien. Je sais de quoi les joueurs ont envie, ce qu’ils font à l’entraînement. Cela va tourner, j’en suis persuadé.»
« A.#Casanova: "L'envie, les intentions, le travail et le sérieux sont là. Cela va payer et dès samedi j'espère!" #TFCSCB — Toulouse FC Officiel (@ToulouseFC) January 15, 2015 »
«La semaine a été studieuse», assure Casanova, qui attend une «récompense» de ce travail face à des Corses invaincus depuis six rencontres (cinq victoires, un nul) et qualifiés pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue.
Pourtant, les murs du centre technique du Stadium ont tremblé lundi, au lendemain de la cuisante défaite à Lyon (3-0). «On peut se dire les choses et échanger avec passion, explique le technicien, sans revenir en détail sur son coup de colère. J’ai envie d’avoir un groupe qui vit, qui dégage de l’émotion.»
Les grands débuts de Kana-Biyik
Il faudra en dégager beaucoup samedi, pour convaincre des supporters de plus en plus inquiets. En l’absence de François Moubandje (suspendu), la recrue Jean-Armel Kana-Biyik devrait faire ses grands débuts en défense, alors que le jeune milieu Alexis Blin (18 ans) enchaînera une deuxième titularisation de rang. Le doute plane sur le reste de la composition et sur la tactique qu’adoptera Casanova, qui multiplie les essais infructueux depuis de longues semaines.
Pas de quoi abattre l’entraîneur toulousain. «On fait le plus beau métier du monde, lance-t-il. On vit de notre passion, il y a des gens beaucoup plus malheureux que nous. Et puis, on apprend beaucoup dans les moments compliqués.» Et la période que traverse le TFC est particulièrement ardue…