Toulouse: En attendant l'Aérotram, des bus plus performants pour l'Oncopole
TRANPORTS•Alors qu'une étude approfondie va être lancée pour savoir s'il faut desservir l'Oncopole par les airs, des bus cadencés sont entrés en service...Hélène Ménal
«Avant, il fallait cinquante minutes pour aller du centre-ville de Toulouse à l'Oncopole en transports en commun. Maintenant, je mets 35 minutes». Benjamin Gandouet, le directeur de l'association Oncopole, s'est converti au bus depuis début novembre. Plus exactement depuis que Tisséo a modifié les lignes 11 et 52.
Via la station de métro d'Empalot, elles desservent désormais le cœur du site et s'arrêtent tout près du nouvel Institut universitaire du cancer. La fréquence est de dix minutes aux heures de pointe et la ligne 11 circule même le dimanche. Un vrai plus pour les familles des patients hospitalisés. Et pour les quelque 4.000 salariés, dont un tiers habite à Toulouse, qui travaille dans le secteur. En un peu plus d'un mois, la desserte a enregistré 500 validations supplémentaires par jour.
Mais Tisséo et la mairie veulent aller plus loin. Ils lancent la réflexion sur un Plan de déplacement interentreprises. «Des réponses collectives et efficaces doivent être présentées : transports en commun, covoiturage, etc.», indique Daniel Rougé, l'adjoint aux Affaires sociales.
Verdict fin 2015 pour l'Aérotram
La solution la plus spectaculaire reste le projet d'Aérotram lancé par l'ancienne équipe municipale. Il devait relier le site de Rangueil à l'Oncopole. «J'étais contre cette desserte en impasse mais je suis pour si elle constitue un maillon», indique Jean-Michel Lattes (UDI), le président de Tisséo. Il propose désormais de prolonger l'Aérotram jusqu'à Basso-Cambo. Les ingénieurs pensent que ce téléphérique nouvelle version pourrait transporter 20.000 usagers par jour, trois fois plus que dans le premier scénario. Mais la vraie étude technique sur le mode de desserte et les coûts ne sera véritablement lancée que la semaine prochaine. Verdict et décision fin 2015.