SECURITEToulouse: La lutte contres les vols de câbles, cuivre et métaux s'intensifie

Toulouse: La lutte contres les vols de câbles, cuivre et métaux s'intensifie

SECURITESi une baisse des vols de métaux est enregistrée depuis janvier, la lutte contre le recel fait l'objet de nouvelles mesures en Haute-Garonne...
Béatrice Colin

Béatrice Colin

Après le cuivre et la ferraille, les batteries et pots catalytiques sont à la mode chez les voleurs de métaux. Il y a quinze jours, deux d'entre eux ont été surpris par les gendarmes dans une déchetterie près de Muret en train de faire leur marché. Il faut dire que le cours de ces matières a été multiplié par dix au cours de la dernière décennie.

Baisse de 20% des vols depuis janvier

Pour les décourager et les empêcher d'écouler leur marchandise, la préfecture et les professionnels du recyclage ont signé une convention ce jeudi.

«Sur les dix premiers mois de l'année, nous enregistrons une baisse de 20% des vols de métaux, comparé à 2013. Il y a eu 166 faits recensés contre 208 sur la même période en 2013. Cette convention a pour objectif de nouer des relations entre les forces de l'ordre qui ne peuvent pas couvrir tout le territoire et les professionnels», explique le préfet de Haute-Garonne, Pascal Mailhos.

Une baisse des vols due au démantèlement de filières. Dans l'agglomération toulousaine, 38 interpellations ont ainsi été réalisées cette année. Mais pas seulement.

Réseau d'alerte

Les recycleurs, souvent eux-mêmes victimes de vols, ont mieux sécurisé leurs installations. «Il est difficile de reconnaître un receleur, mais nos clients sont des professionnels et l'on sait ce qu'ils peuvent avoir ou pas comme métaux. Si l'on voit une barre de caténaire SNCF, on sait de suite que c'est impossible que ce soit légal. Et puis l'on scanne les cartes d'identité et cartes grises, cela dissuade», assure Philippe Nadal, référent départemental de la Fédération des entreprises du recyclage (Federec).

La convention prévoit la mise en place d'un réseau d'alerte: dès qu'un vol est commis, les gendarmes et policiers signalent aux entreprises les pièces identifiables et si des clients se présentent aux recycleurs pour leur vendre, les forces de l'ordre sont averties.