Toulouse: Un blocus de l'Université Jean-Jaurès loin de faire l'unanimité
MOBILISATION•L'accès à des bâtiments du campus du Mirail est en partie bloqué ce mardi matin, malgré les appels du président à un maintien des cours...Béatrice Colin
L'accès à certains bâtiments de l'Université Jean-Jaurès était bloqué ce mardi matin. Un blocage voté la semaine dernière en assemblée générale par les étudiants pour dénoncer la baisse des moyens budgétaires, mais aussi les violences policières.
« Il semblerait que le Mirail soit tout fâché. pic.twitter.com/PoJdBaxMIV — Jules (@Julesmarcozerr) November 25, 2014 »
Mais ces piquets de grève ne sont pas du gout de tous. Dans un communiqué, Jean-Michel Minovez a rappelé que le «projet de budget de l‘Etat n’est pas à la hauteur des enjeux de formation, de recherche et d’emploi scientifique» tout en insistant sur le fait qu'il restait «opposé à tout blocage, contraire aux objectifs d’une large mobilisation».
Un sentiment partagé par certains enseignants. «Il faut alerter l'opinion et protester contre ces choix budgétaires. Mais nous n'acceptons pas les mots d'ordre qui mélangent toutes les revendications. C'est la certitude de n’en faire avancer aucune, la certitude aussi de voir des protestations stériles et sans fin de groupes déterminés à instrumentaliser l'université dans son combat contre tous les pouvoirs et autorités», dénonce le syndicat Sgen-CFDT de l’Université Toulouse Jean Jaurès.
Ils sont rejoints par des étudiants opposés au blocage et bien décidés à se faire entendre. Lundi ils se sont réunis en amphi pour exposer leur position et comptent déjà plus de 1500 fans sur leur page Facebook.