Depuis des années, le monde du rugby est habitué aux doublons, ces rencontres de Top 14 disputées en même temps qu’un test-match du XV de France. En revanche, le «triplon», c’est nouveau, et c’est Jean-Baptiste Elissalde qui vient de l’inventer.

L’entraîneur des lignes arrière toulousaines qualifie ainsi le déplacement du Stade chez l’Union Bordeaux-Bègles, samedi. «Car il y a aussi notre équipe Espoirs qui joue», explique le technicien.

Toulouse privé de cinq internationaux

S'il récupère les blessés McAlister et Poitrenaud chez les trois-quarts, le huitième du Top 14 ne pourrait donc pas piocher parmi ses jeunes pour compenser les absences de cinq internationaux: trois Français (Dusautoir, Maestri, Huget) et deux Sud-africains (Steenkamp, Vermaak).

«Doublon» ou «triplon», Elissalde ne s’habitue toujours pas à cette singularité du rugby. «Je rencontre beaucoup de gens qui me demandent comment c’est possible de fonctionner comme cela, lance-t-il. J’ai des connaissances dans le milieu du foot qui trouvent cela complètement ubuesque.»

Le stade Chaban-Delmas à guichets fermés

Petite consolation: Toulouse, qui reste sur cinq victoires de rang, pourra compter sur Médard et Camara, finalement non retenus par le XV de France pour son test-match face aux Fidji, samedi à Marseille.

En outre, l’UBB, quatrième du championnat, sera également diminuée samedi, dans un stade Chaban-Delmas à guichets fermés (33.000 spectateurs). La formation girondine évoluera sans trois internationaux, dont deux Samoans, le talonneur Avei et le troisième ligne Tuifua, ainsi que le redoutable centre fidjien Talebula, convoqué pour affronter les Bleus au stade Vélodrome.