VIDEO. Toulouse: Le Bubble Bump, des bulles en pleine explosion
SPORT-LOISIR•Très implanté sur l’agglomération toulousaine, ce tout jeune loisir sportif connaît une progression fulgurante dans toute la France…Nicolas Stival
Deux équipes de quatre ou cinq joueurs couverts par une bulle de la tête aux cuisses, qui se disputent un ballon de foot mais, surtout, se rentrent dedans avec un plaisir non dissimulé. Voici, grossièrement résumé, le concept du Bubble football. Créé en Norvège voici quatre ans, ce loisir sportif a été importé en France, sous le nom de Bubble Bump, par le Castrais Samuel Houles.
«Il y a à peu près un an et demi, j’ai vu une vidéo sur Internet, explique cet ancien directeur de banque, âgé de 40 ans. J’ai voulu pratiquer. J’ai fait fabriquer des bulles pour jouer entre amis. Tout le monde voulait essayer. J’ai compris qu’il y avait un business.» Depuis mai, Samuel Houles a lancé 25 franchises, dont deux à Toulouse. «Une troisième va ouvrir le mois prochain dans le secteur sud, indique-t-il. Ainsi, toute l’agglomération toulousaine sera couverte. Au total, on devrait atteindre les 50 franchises sur toute la France fin 2014. Plus de 15.000 personnes ont déjà pratiqué en France.»
Des bulles «parfaites» à la provenance mystérieuse
Le franchisé trouve un terrain, arbitre et filme les rencontres. Il fournit aussi les fameuses bulles, que l’entrepreneur tarnais fait fabriquer à l’étranger, dans un pays dont il tait le nom par crainte de la concurrence. «J’ai investi plus de 70.000 euros dans les bulles et aujourd’hui, elles sont parfaites, indique-t-il. Elles sont sur mesure. Il n’y a plus de problèmes d’entorses des chevilles. Mais j’aimerais trouver un fournisseur en France.»
Peu à peu, le «Bubble» s’est codifié. Il est ainsi désormais interdit de «bumper» des adversaires dans le dos ou à terre. L’activité s’adresse aussi bien aux groupes d’amis qu’aux comités d’entreprise et surfe notamment sur le développement des complexes de foot en salle. «80% des gens qui jouent au Bubble n’ont jamais fait de sport, indique toutefois Samuel Houles. Et 30 % sont des femmes. Le tarif est de 15 euros par personne pour une demi-heure. Et on sort complètement lessivés.»
Le Tarnais espère couvrir à terme toute la France, alors que le nord-est et le nord-ouest restent des terres de mission. «Je suis en train de monter un championnat national, explique-t-il. Il va aussi y avoir des franchises en Italie, en Espagne et en Belgique.» La bulle Bubble ne semble pas prête à éclater.