Toulouse: Grand lifting dans les Cités U
Etudiants•A Chapou ou Daniel-Faucher, quelque 600 étudiants ont fait leur rentrée dans des chambres relookées. Le chantier de rénovation des cités U va se poursuivre...Hélène Ménal
En arrivant lundi dans sa nouvelle chambre U, à Daniel-Faucher, Noémie n'en demandait pas tant. L'étudiante en anglais connaissait les bâtiments vieillots pour y avoir déjà vécu deux ans. Mais, cette fois, elle a tiré le bon numéro: le bâtiment 6, qui sent encore la peinture fraîche.
La voilà dans un T1bis bien cosy, bleu pétard, à faire cuisine et salle de bains commune avec une «coloc» sympathique. «Il y a énormément de rangements autour du lit !», constate-t-elle tout étonnée.
Nouvelles tranches
Un étage plus haut, Maxime, un étudiant en sociologie, nage dans le vert. Il manipule parfaitement son lit rétractable et a rangé ses cours dans le meuble marchepied prévu à cet effet. Et, à partir du mois de novembre, si tout va bien, il se chauffera au bois grâce à la nouvelle installation écolo qu'il peut apercevoir depuis son balcon.
128 chambres en tout ont été rénovées pour cette rentrée par le Crous dans la cité universitaire de l'Ile du Ramier. Elles s'ajoutent aux 442 logements relookés à la cité Chapou dont la rénovation est désormais terminée.
Mais le Crous ne souhaite pas s'arrêter là pour Daniel-Faucher. Il prévoit d'ores et déjà de poursuivre le chantier par les bâtiments 4 et 5, même si les financements se font encore attendre.
RU désaffecté cherche projets
Le Crous doit aussi gérer l'existant même s'il est parfois encombrant. Comme l'ancien restau U de Daniel-Faucher, désaffecté depuis l'explosion d'AZF en 2001. L'immense bâtiment se couvre de tags et de plantes grimpantes à l'entrée de la cité.
«Ce qui est sûr, c'est que nous n'avons pas besoin d'un nouveau restau U, car les chambres sont équipées et aussi parce que les habitudes des étudiants évoluent», souligne Françoise Bir, la directrice du Crous. «Un appel à projets» va donc être lancé pour donner une nouvelle destination à cette friche immobilière, située près de la «Cité de l'Extrême» évoquée durant la campagne municipale, et qui pourrait donc peut-être intéresser la mairie. L'autre piste est celle d'une Maison du sport universitaire.