Guy Novès a fait sienne la maxime suivante: «Quand on se regarde, on se désole, quand on se compare, on se console.» Ainsi, alors que son Stade Toulousain, inhabituel neuvième du Top 14, reste sur une série de trois défaites de rang, le manager général invite à jeter un coup d’œil du côté du Stadium, antre du Toulouse Football Club, quinzième de Ligue 1, plutôt que d’Ernest-Wallon.

«Je regarde près de chez nous un club que j’adore, lâche Novès, après la défaite à domicile face à Clermont (9-13). Si chaque fois que le TFC perdait à la maison il y avait un cataclysme, cela fait de nombreuses années que le club aurait mis la clé sous la porte.»

Des palmarès incomparables

Les rugbymen rouge et noir s’enorgueillissent du plus beau palmarès national (19 Boucliers de Brennus) et continental (quatre Coupes d’Europe), alors que les footballeurs Violets n’affichent qu’une Coupe de France glanée en 1957 dans leur armoire des trophées.

Adepte d’une communication décalée sur les réseaux sociaux, le TFC a réagi avec humour...

« Si comme Guy t'adores le @ToulouseFC, fais comme lui, demande les 3 pts ce WE! http://t.co/Vi1ueYhI8f #JoueLaCommeGuy pic.twitter.com/egyuGvp0zQ — Toulouse FC Officiel (@ToulouseFC) September 15, 2014 »

Plus sérieusement, s'il ne masque pas les difficultés actuelles du Stade Toulousain, le manager général veut surtout éviter tout défaitisme prématuré, après cinq journées de championnat.

«On n'a pas de raison de s'alarmer, lâche-t-il. Ce qui ne veut pas dire fermer les yeux devant notre rugby qu'il faut améliorer certainement. Il faut continuer à bosser mais ne surtout pas s'affoler, la saison est longue. Le chien aboie, la caravane passe.» Elle fera étape samedi à Colombes, pour un difficile rendez-vous chez le Racing-Métro.