FOOTBALLTFC: Doumbia veut «prouver qu’il est le successeur de Moussa Sissoko, voire plus»

TFC: Doumbia veut «prouver qu’il est le successeur de Moussa Sissoko, voire plus»

FOOTBALLLe puissant milieu de terrain s’est confié à la presse pour la première fois depuis la signature de son contrat de quatre ans avec le TFC, vendredi…
Nicolas Stival

Propos recueillis par Nicolas Stival

Sixième et dernière recrue toulousaine du mercato, Tongo Doumbia dispute ce lundi son premier entraînement avec le TFC. L’international malien (25 ans, 6 sélections) n’est pas à court de forme, puisqu’il se préparait depuis le 2 juillet avec son ancien club de Wolverhampton (D2 anglaise). Le très solide milieu de terrain (1,90 m, 86 kg) n’est pas non plus à court d’ambition.

Pourquoi avoir choisi le TFC?

C’est un bon projet pour moi sur le plan sportif. Ici, il y a un bon groupe. Je connais personnellement Marcel Tisserand, et d’autres joueurs de nom. J’ai eu des contacts avec d’autres clubs, mais rien de concret.

Quand Toulouse vous a-t-il contacté?

Le transfert s’est fait assez rapidement, en l’espace d’une semaine. Je voulais un club stable. C’est tout à fait le cas du TFC.

Alain Casanova voit en vous le possible successeur de Moussa Sissoko.

C’est flatteur. Maintenant, c’est à moi de prouver sur le terrain que je suis son successeur, voire plus.

Quelles sont vos qualités?

Je suis puissant, percutant balle au pied. Je casse les lignes. Les autres milieux du TFC sont davantage des joueurs de petits espaces.

A quel poste pouvez-vous évoluer dans le schéma en 3-5-2 du TFC?

Cela dépend. Je peux jouer devant la défense ou comme milieu relayeur.

Quelles sont vos ambitions?

Sur le plan collectif, c’est de faire au minimum comme la saison dernière [le TFC avait terminé neuvième de L1]. C’était déjà très bien. Et au maximum, finir plus haut. Sur le plan personnel, je souhaite être plus décisif, marquer des buts.

Où en êtes-vous avec la sélection malienne?

J’aurais dû la rejoindre (pour des matchs contre le Malawi et l’Algérie, les 6 et 10 septembre). Mais comme j’étais en plein transfert, j’ai préféré m’occuper de mon cas personnel.