Après une saison très moyenne pour son standing, le Stade Toulousain est parti en reconquête. Aussi, l’échec de samedi chez le promu rochelais (37-25) fait désordre après deux victoires à domicile lors des deux premières journées du Top 14. Même si le club le plus titré d’Europe est coleader, Guy Novès n’a pas apprécié le «laxisme» de certains joueurs. Lundi après l’entraînement, le manager général stadiste l’a fait savoir. Sans, toutefois, citer de noms…

Quelles conclusions tirez-vous après trois journées de Top 14?

Cela fait deux victoires et une défaite. C’est un bilan favorable pour le moment, puisqu’on reste en haut du tableau. On s’est rendu compte ce week-end que ce n’était simple pour personne. On va essayer de voir ce qui a mal marché et d’être meilleur la semaine prochaine. C’est notre premier match à l’extérieur, on a alterné le très bon et le très mauvais. Essayons d’être au moins d’être un peu au-dessus de la moyenne, car il est intolérable de voir certains comportements.

C’est-à-dire?

Certains comportements n’étaient pas au niveau de ce que l’on attendait. On se doit d’être beaucoup plus pro et plus sérieux quand on a la chance de jouer.

Vous vous déplacez samedi à Brive, qui se trouve dans une dynamique négative…

Les Brivistes sont assez grands et compétents pour avancer. Nous, nous allons simplement essayer de gommer nos erreurs. Encore une fois, on alterne le bon et le moins bon. On a amélioré certains secteurs. Il faut réussir à tous les améliorer pour pouvoir rivaliser dans ce championnat, comme toutes ces équipes qui se cherchent dans ce début de saison.

Comment expliquez-vous que vous perdez parfois le fil d’une rencontre?

J’essaie de trouver les raisons de notre laxisme, qui n’a pas concerné que les dernières minutes du match. Il y a eu ce laxisme en permanence après avoir marqué des points. Nous avons été immédiatement sanctionnés. Il y a un laisser-aller qui n’est pas tolérable. On doit inscrire des points, et puis rester concentré comme si on n’avait rien marqué pour pouvoir de nouveau repartir à l’assaut.

Le turn-over imposé par les blessures et les contraintes liées au XV de France complique-t-elle votre tâche?

Bien sûr que c’est compliqué. C’est encore une contrainte dont on aurait aimé se passer comme les stages [du XV de France] avant les matchs. On récupère des mecs cuits le jeudi, qui ne peuvent pas s’entraîner. On voit aujourd’hui que certains clubs paient ce genre de choses au prix fort.