Ligue 1: Le TFC voit en Doumbia l’héritier de Moussa Sissoko
FOOTBALL•Pour l’entraîneur Alain Casanova, le nouveau milieu toulousain possède la puissance qui manquait à son équipe depuis le départ de l’international français, en janvier 2013…Nicolas Stival
Un nouveau venu bienvenu pour le TFC. Certains supporters toulousains espéraient encore le retour de Clément Chantôme, prêté la saison dernière par le PSG. Quant au Camerounais Achille Emana, il se serait bien vu revenir sur le théâtre de ses anciens exploits, quitté en 2008. Mais en fait, c’est Tongo Doumbia qui viendra compléter le collectif toulousain.
Arrivée de Tongo Doumbia
Lassés par les atermoiements de Chantôme, pas convaincus par l’opportunité d’un retour d'Emana, les dirigeants du TFC ont décidé de boucler leur mercato d’été avec l'international malien de 25 ans (6 sélections). Sauf surprise de dernière minute, il s'agit de la sixième et dernière recrue de l’été toulousain après Grigore, Pesic, Spano, Matheus et Tisserand.
Doumbia arrive de Wolverhampton (D2 anglaise), qui l’avait prêté la saison dernière à Valenciennes. «Ce profil nous manquait depuis le départ de Moussa Sissoko», a expliqué l’entraîneur Alain Casanova après le succès sur Evian-Thonon-Gaillard, samedi (1-0). Le solide international français a quitté le Stadium en janvier 2013 pour la Premier League et Newcastle.
Une puissance bienvenue pour le collectif du TFC
«Doumbia est un joueur capable de récupérer le ballon puis de se projeter très vite vers l’avant, de franchir les lignes, a complété Casanova. Il est grand, costaud (1,92 m et 80 kg) et a soif de revanche.» La puissance de l’ancien milieu de Châteauroux et de Rennes tranche avec les caractéristiques des autres pensionnaires de l’entrejeu violet actuel (Didot, Regattin, Trejo, Sirieix, Furman), plus relayeurs que puncheurs.
«Nous avons un très bon jeu collectif, mais nous déséquilibrons souvent l’adversaire par du jeu combiné, plutôt que par des actions percutantes», observe Casanova. Doumbia devra patienter après la trêve internationale, le 13 septembre à Reims, pour prouver qu’il peut être le rouage qui manque depuis un an et demi au mécanisme toulousain.