Un grain de beauté pas très joli, une drôle de tâche sur la peau. Pas facile de détecter un mélanome du premier coup d'œil, même pour un dermato. Ces derniers ont souvent recours à une caméra pour dépister les cancers de la peau. Une jeune start-up toulousaine, Pixience, vient de lancer son propre dermoscope numérique. Un outil high-tech qu'elle présentera ce mercredi à la Très Grande Boutique Orange*.

Innovation et économie

«Le dermoscope C-Cube a une résolution bien supérieure à ce qui existe et permet un diagnostic précoce et optimal du mélanome. Il sait aussi corriger une photo et ses niveaux de couleur. Ainsi, un médecin isolé pourra transmettre au CHU une photo prise avec son téléphone d'un ulcère de la jambe et pouvoir se faire confirmer l'infection par un spécialiste», explique Jean-Michel Lagarde, président de Pixience qui emploie aujourd'hui dix personnes. Basée sur la pépinière de l'Oncopôle, elle est l'un des symboles de l'innovation en matière de lutte contre le cancer. «L'Institut universitaire du cancer est le vaisseau amiral, mais au-delà il y a tout une activité de recherche et de développement économique grâce à des innovations dans la lutte contre le cancer. Nous accueillons ainsi une dizaine de start-up et nous allons bientôt en intégrer des nouvelles», explique Benjamin Gandouet, directeur de l'association Oncopole Toulouse.