Surclassé. Le Stade Toulousain n'a presque pas existé samedi, chez les Irlandais du Munster (47-23). «On s'est senti un peu impuissants» résume le centre Gaël Fickou, au sortir de ce quart de finale de H Cup. Le quatrième sacre européen, en 2010, ne fera pas de petit cette saison. Reste à éviter un deuxième exercice de rang sans aucun titre. «Mon job, c'est de faire en sorte que notre équipe ait un visage conséquent pour rebondir en championnat, lance le manager général Guy Novès. On souhaite avoir une magnifique réaction. Cette défaite nous donnera un ou deux week-ends de plus pour travailler et récupérer.» Bref, il faut po-si-ti-ver. Car la situation en Top 14 reste précaire, avant les trois dernières journées contre Brive (samedi), à Oyonnax puis devant Grenoble. Sixième à égalité avec Bordeaux-Bègles et le Stade Français, respectivement septième et huitième, les Rouge et Noir sont loin d'avoir assuré leur place pour les phases finales et, partant, leur qualification pour la prochaine H Cup. «Il n'y a pas d'autre solution que de continuer à travailler et de se remettre en question», observe Patricio Albacete, capitaine lors du naufrage irlandais. Le Stade espère aussi vider son infirmerie, rejointe samedi par Fritz (œil), Tolofua (épaule) et Picamoles, de nouveau touché à la hanche… Un motif d'espoir ? En 2012, Toulouse avait aussi été éliminé en quart de finale de H Cup, à Edimbourg (19-12). Deux mois plus tard, le Stade remportait son 19e Bouclier de Brennus.