Près de 160 cavaliers et une quinzaine d'attelages vont galoper jeudi matin sur le pavé toulousain. Il ne s'agit pas du tournage du remake de La Chevauchée sauvage, mais du lancement du salon du Cheval qui se tiendra à l'Hippodrome de la Cépière. Tournoi de horse-ball, spectacles équestres, de voltige ou encore présentations de Pur-Sang arabes, plusieurs disciplines du monde équestre seront représentées lors de cette première édition.

Près de 35 000 licenciés

«Durant onze ans, nous l'avons organisé à Albi, mais nous étions restreints par la place, ce qui n'est pas le cas à l'hippodrome où le cadre se prête au salon. Et il y avait une grosse demande à Toulouse», explique Dominique du Trieu, l'organisateur de l'événement qui attend 20 000 visiteurs. Du professionnel à l'amateur. Comme Louise, 14 ans, une mordue. Elle monte régulièrement son cheval à Lavaur et participe à des concours de saut d'obstacles. «J'ai fait un tour d'essai, et ça m'a plu. Comme beaucoup de gens qui pratiquent, cela devient une drogue», reconnaît l'adolescente qui a troqué son ballon de basket pour une bombe il y a cinq ans.

En Midi-Pyrénées, ils sont 34 837 licenciés. «Ce nombre a augmenté de 110 % en dix ans, nous sommes le quatrième sport régional, derrière le rugby et juste devant le judo. Nous savons aussi que nous pouvons doubler ce chiffre», avance Jean Henry, le président du Comité régional d'équitation. Et de préciser que ces disciplines ne sont pas réservées aux plus aisés : 57 % sont des employés, ouvriers ou professions intermédiaires. Le cheval fait aussi vivre 3 466 personnes dans la région et génère 165 millions d'euros de chiffre d'affaires.