La tendance « Tenniscore » sort des courts et marque ses points chez les stars et sur les réseaux sociaux
mode•La fashion sphère se la joue Serena Williams, en sortant la panoplie complète du plus célèbre des sports de raquetteDora Christian avec agences
Après l’esthétique « Barbiecore », né en marge de la sortie du film consacré à l’iconique poupée, il y a eu le « quiet luxury », que l’on doit à la série Succession. Plus récemment, le « westerncore », repéré sur les podiums de Louis Vuitton puis propulsé au sommet grâce au dernier opus de Beyoncé. Pour laisser place au « tenniscore », sous l’impulsion de Zendaya, héroïne du dernier film de Luca Guadagnino, Challengers, dans lequel elle incarne une ancienne joueuse de tennis devenue entraîneuse.
Il n’en fallait pas plus pour créer l’événement et faire (re) naître l’engouement pour la panoplie de la tenniswoman avec ses jupes et robes plissées, ses polos, pulls à torsade, socquettes, sans oublier les casquettes et les visières bien sûr.
Un succès sur les réseaux sociaux
TikTok n’a pas tardé avant de s’emparer de la tendance, qui compte déjà près de 3 millions de vues, la plupart mentions à l’héroïne du film Challengers. Pourtant, le long métrage n’est pas tout à fait à l’origine de la tendance « tenniscore ». L’esthétique de la joueuse de tennis s’est vue propulsée au sommet des tendances il y a plusieurs saisons déjà sous l’impulsion de la marque de luxe Miu Miu qui avait signé le retour de la minijupe plissée, accompagné du lancement du Miu Miu Tennis Club à l’été 2022.
Résultat ? Des collaborations à gogo évoquant l’univers du tennis, parmi lesquelles Gucci et Adidas ou encore Lacoste et Sporty & Rich. Tout ça sans compter sur les personnalités publiques et autres influenceuses qui ont amplement surfé sur la tendance.
Une tendance insufflée par une technique de communication, la « method dressing »
« Method dressing ». Ce terme attribué par le magazine Vogue, premier média à l’évoquer dans un article datant de mai 2023. Il s’agit d’un art ou d’une performance dont les acteurs useraient en période de promotion, à savoir incarner son personnage sur les plateaux télévisés par le biais d’un dressing pensé et confectionné sur mesure. Un phénomène vu et revu ces dernières années, que ce soit à travers Halle Bailey et sa panoplie de La Petite Sirène, Margot Robbie et son goût prononcé et ponctuel, pour le rose « Barbie », ou encore Jenna Ortega et sa passion spontanée pour la mode gothique. Une prouesse qui s’est révélée payante au regard des tendances mode qui ont émergé pour chacune de ces fictions.
Zendaya n’aura pas fait exception, déballant toute la panoplie de la joueuse de tennis lors des nombreux photocalls dédiés à la promotion du film Challengers. À Rome, la jeune femme s’illustre dans une mini-robe plissée Loewe, accessoirisée avec des talons pourvus de (vraies) balles de tennis. À Londres, elle apparaît dans une longue robe évoquant le noble sport à coups de raquettes brodées, signée Thom Browne.
À Los Angeles, elle fait appel à Jacquemus pour s’exhiber dans une robe polo à la découpe parfaite, façon baby doll. Tout au long de la promotion du film, Zendaya a soigné ses looks pour permettre au tennis de s’imposer bien au-delà des courts. Un pari relevé haut la main.