Quels sont les sept bistrots parisiens au top d’après le guide Pudlo ?

Trophées Pudlo des Bistrots : Quelles sont les sept tables parisiennes au top ?

PALMARESGilles Pudlowski remettait les récompenses de son guide ce lundi à Paris et c’est Au Moulin à vent qui a remporté le Trophée du bistrot de l’année
Gilles Pudlowski aime la cuisine de grand-mère du Gavroche, à Paris
Stéphane Leblanc

Stéphane Leblanc

L'essentiel

  • Le Petit Pudlo des Bistrots, guide gratuit regroupant 107 des meilleurs bistrots de Paris, est désormais disponible dans les adresses référencées.
  • Charleyne Valet du Cyrano est récompensée en tant que cheffe de l'année, ajoutant une touche féminine à ce milieu encore trop masculin.
  • Au moulin à vent remporte le Trophée du bistrot de l'année, grâce à l'aubergiste Théophile Moles qui a su redonner vie à ce joyau du quartier de Jussieu, l'ancienne halle aux vins.

Des bistrots à Paris, il y en a des centaines. Des bons et des moins bons. Les meilleurs sont désormais regroupés dans le Petit Pudlo des Bistrots, guide gratuit tiré à 10.000 exemplaires et distribué dès ce mardi 10 octobre à travers les bistrots cités dans le guide. Cent tables recommandées, plus sept primées, qui correspondent à ce qu’aime et défend Gilles Pudlowski. C’est-à-dire « une cuisine sans chichi, où l’on retrouve la saveur des plats à l’ancienne où souffle le vent de la jeunesse, du vin et des copains, un vrai zinc et un patron derrière le comptoir ». Des restaurants où l’ambiance est non seulement dans l’assiette mais aussi tout autour.

Charleyne Valet du Cyrano, cheffe de l’année

Parmi toutes ces adresses, au top du top, sept lauréats pour un palmarès « incarnant l’excellence, le renouveau et toutes les facettes du bistrot parisien ». On soulignera une récompense attribuée à une cheffe de l’année, Charleyne Valet du Cyrano (Paris 17e), histoire d’ajouter une touche féminine à un univers sans doute encore trop masculin. Le Gavroche (Paris 2e), présenté dans la vidéo qui accompagne cet article, remporte le Trophée de l’Art de Vivre, Hectar (Paris 9e) celui de la Créativité, Chez Georges (Paris 2e) celui de l’Hospitalité, Paul Chêne Cherche-Midi (Paris 6e) celui de la Jeunesse, et La Bonne franquette (Paris 18e) celui de la Transmission.

Aubergiste pur-sang

Quant au Trophée du bistrot de l’année, il a été attribué Au moulin à vent (Paris 5e) que Gilles Pudlowski voit « comme une résurrection dans le quartier de la fac et de la ex-halle aux vins de Jussieu ».

Le boeuf bourguignon servi dans une cocotte individuelle au Moulin à vent
Le boeuf bourguignon servi dans une cocotte individuelle au Moulin à vent - S.LEBLANC

Et le critique gastronomique de vanter « l’aubergiste pur-sang » en la personne du jeune Théophile Moles qui a repris ce joyau de caractère « sans en toucher l’esprit, baissant les prix, instillant avec malice une ambiance de QG d’amis, sans oublier de prodiguer une cuisine ménagère de haute volée, avec, aux fourneaux, l’appui de Maxime Plateau, passé trois ans chez Lucas Carton ». Pudlo cite encore quelques « classiques pile comme on les aime » : carpaccio de tête de cochon, œuf mayo à peine revisité, bœuf bourguignon, poitrine de veau confite… sans oublier la « superbe » profiterole au chocolat. Formule entrée-plat ou plat-dessert à 22 euros au déjeuner. La belle affaire.