Implants fessiers, BBL, chirurgie… Tout ça, c’est démodé depuis que l’exercice popularisé par Nyawolomshini, coach sportif sud-africain surnommé « king of squats », promet les mêmes résultats sans bistouri. Qu’on se le dise, si cette technique s’est vite répandue, c’est surtout grâce au postérieur particulièrement volumineux de son initiateur. Marketing réussi puisque « le roi des squats », propose désormais des masterclass intégrant son fameux exercice miracle, et dépasse les millions de Like sur presque chacune de ses vidéos en collaboration avec le compte aerofitsa.

Mais est-ce qu’on peut vraiment atteindre les mêmes résultats que lui ? Les internautes se questionnent en commentaires, alors 20 Minutes leur répond, avec l’aide du coach sportif Kands.

Une technique qui promet de « rapidement faire grossir son fessier »

Le premier mouvement que le coach effectue, qui est aussi le plus populaire, est une forme de squat en position marche de canard, avec des petits rebonds. Le second est un lever de jambe sur un step. Largement visionnés sur les réseaux sociaux, ces mouvements, notamment le premier, se popularisent pour tenter d’avoir un postérieur galbé.

C’est en tout cas ce que prétendent les descriptions des vidéos du coach sur le compte TikTok aerofitsa : « Faites rapidement grossir vos fessiers avec nyawolomshini. Les résultats sont garantis ».

Malheureusement, si vous comptiez là-dessus, sachez que vous aurez peu de chances d’atteindre les mêmes résultats, même avec 20 séances le mois. Le coach Kands explique qu’il faut réunir trois éléments indispensables pour vraiment faire grossir les muscles du fessier. Atteindre la fatigue musculaire, créer une forte tension et un étirement du muscle. Or, on ne retrouve pas ces prérequis dans les exercices de Nyawolomshini.

Il ne faut pas s’attendre à avoir les mêmes résultats

Le squat est un bon exercice pour faire grossir son fessier, mais ici, « il est mal exécuté », remarque le fondateur de « Kands coaching » qui note des talons relevés et non à plat tels qu’ils devraient l’être durant un bon squat. Avec cette posture, on sentira la fatigue musculaire plus vite dans les cuisses que dans le fessier.

La case étirement n’est pas cochée non plus puisque ce ne sont que des rebonds, donc « l’amplitude du mouvement n’est pas complète » continue le coach. Inutile de compter sur la tension musculaire, « il n’y a pas de charge », et avec le poids du corps seul on ne peut pas espérer une grande marge de progression.

Quant au second exercice, « il s’apparente plus à des montées de genoux, soit un exercice cardiovasculaire », avance le coach qui ne retrouve (encore une fois) aucun des paramètres nécessaires à la prise de muscle. « Le step aurait pu favoriser l’étirement, mais il est trop bas », poursuit le professionnel.

A la place, le coach Kadns propose de se tourner (et de rester) sur les classiques : le squat avec une charge progressive et l’exercice du step-up avec un support beaucoup plus haut. Là, vous aurez un fessier vraiment plus musclé ! Promis.