Au boulot, le franc-parler de la génération Z fait des étincelles
BIEN-ETRE AU TRAVAIL•Une étude d’Indeed montre que les moins de 28 ans ont une attitude très différente de leurs aînés vis-à-vis du travailPeople at Work
Les collaborateurs appartenant à la génération Z auraient une attitude à contre-courant de leurs aînés, si l’on en croit la dernière enquête Opinion Way réalisée pour le compte d’Indeed et portant sur le rapport des plus jeunes au travail.
Si les 1 138 salariés français interrogés (dont 335 âgés entre 18 et 30) jugent leurs plus jeunes collègues positivement exigeants (pour 65 % d’entre eux), ils sont plus de la moitié à dénoncer leur détachement, aussi bien vis-à-vis de leur société (51 %) qu’envers leurs collègues (44 %).
Les plus jeunes sont également plus enclins à faire des commentaires sur leur entreprise sur les réseaux sociaux et à la quitter par inadéquation de valeurs. Ainsi, 20 % des 18-30 ans ont avoué avoir déjà critiqué leur entreprise sur les réseaux sociaux, contre 16 % des plus de 30 ans, et ils sont 18 % à avoir médiatisé leur démission sur les réseaux, contre 11 % des plus de 30 ans. 71 % des 18-30 ans déclarent également être restés dans leur emploi alors qu’ils étaient complètement démotivés, et 41 % des personnes de cette tranche d’âge interrogées affirment avoir quitté volontairement une entreprise en raison d’inadéquation de valeurs, contre 35 % des plus de 30 ans.
Pour expliquer cette contradiction d’une génération Z à la fois très exigeante et plus rapidement lassée, Indeed avance le décalage certainement trop grand entre d’un côté les attentes de sens et d’épanouissement et de l’autre la réalité de ce que le monde du travail peut leur proposer. Un constat que partagent une grande majorité des personnes interrogées, puisqu’elles sont 60 % à affirmer que les plus jeunes salariés recherchent des perspectives réjouissantes pour s’investir dans leur travail…
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