« Est-ce que c’est grave d’être bordélique ? » : Trois conseils pour remettre un peu d’ordre dans sa vie
BAZAR•Le livre « Je suis bordélique, c’est grave ? » propose de repenser la notion de désordre et mettre en place des changements intérieurs, pour une transformation extérieureLaurena Valette
L'essentiel
- Si certaines personnes sont perfectionnistes, d’autres tendent à être bordéliques. Pour mettre en place un changement intérieur et extérieur, en apprendre plus sur l’ordre et le désordre peut aider.
- Ranger, se séparer des objets, ne pas remettre à plus tard… Des petites habitudes permettent de faire de l’ordre dans sa vie.
- Avec son ouvrage « Je suis bordélique, c’est grave ? », Christine Benoit revient sur l’origine du bordel et livre ses conseils pour déculpabiliser.
«Range ta chambre », quel enfant n’a jamais entendu cette phrase ? Mais d’où vient le désordre et pourquoi certaines personnes tendent à vivre dans un espace où tout est parfaitement rangé, quand d’autres n’y arrivent pas ? Pour tenter de comprendre et de déculpabiliser si vous vous sentez concerné, 20 Minutes est allé chercher quelques conseils tirés du livre Je suis bordélique, c’est grave ?, de Christine Benoit. Avec une approche pratique, psychologique et mythologique, elle invite à repenser le rapport à l’ordre et au désordre.
Des conseils pour ne plus culpabiliser
Quand il s’agit de vivre dans un intérieur rangé et de rompre avec ses habitudes « bordéliques », il n’est pas toujours évident de savoir par où commencer. Le premier réflexe est souvent de vider ses placards, bibliothèques et autres armoires, sur le sol ou sur une table, pour ensuite remettre chaque chose à sa place. Hélas, face à la montagne à ranger, la culpabilité pourrait se doubler de découragement. Christine recommande de trier au fur et à mesure, régulièrement, plutôt qu’une fois de temps en temps. « Mon deuxième conseil est d’apprendre à se séparer sans culpabiliser », continue-t-elle. En vendant un objet qu’on nous a offert et qu’on n’utilise pas, on ne vend pas l’amour de la personne, rappelle l’autrice. Enfin, pour son troisième conseil, Christine préconise de ne jamais attendre. Ne pas laisser la vaisselle traîner dans l’évier ou les miettes sur la table, mais bien de prendre le temps, dans le moment, de faire ces tâches que l’on a tendance à repousser. Etape par étape, l’intérieur sera moins « bordélique » et un sentiment de sérénité se fera ressentir.
Se réconcilier avec le désordre
Christine Benoit n’est pas bordélique, pourtant, elle a fait du désordre le cœur de son nouvel ouvrage. Quand on lui demande pourquoi, elle répond de but en blanc « je vis avec des bordéliques ». Le désordre et son opposé, l’ordre, semblent être les deux seules façons de maintenir un habitat. L’autrice, elle, annonce se situer au milieu : « je ne suis pas perfectionniste, mais je ne suis pas bordélique non plus ». Dans son livre « Je suis bordélique, c’est grave ? », elle ne répond pas à la question par la positive ou la négative. À la place, elle invite à comprendre l’origine du bordel en question, les mythes qui naviguent autour et le rapport entre le désordre extérieur et ce qui se joue à l’intérieur de soi. Enfin, elle livre des outils pratiques pour mettre en place un changement. Des conseils, pour apprendre petit à petit, à ajouter de l’ordre dans sa vie, sans pour autant culpabiliser. Différente de la méthode de Marie Kondo, la sienne change notre rapport au désordre sans en faire pour autant un ennemi à abattre.