Oui, les open spaces sont bruyants, toutes les études le prouvent. Celle de Future Workplace pour Plantronics indique que les distractions auditives nuisent à la concentration de 48 % des actifs interrogés.

Une autre étude de l’IFOP pour la Journée Nationale de l’Audition précise que la gêne provient surtout des déplacements des collègues (pour 28 %), des discussions entre eux (27 %) ou de conversations téléphoniques et de vidéoconférences (25 %).

Incompréhension et agressivité

Cette pollution sonore serait ainsi responsable d’incompréhensions avec la hiérarchie (pour 48 % des interrogés), d’une augmentation de l’agressivité dans les interactions (45 %), et d’une augmentation des conflits dans les équipes (41 %).

C’est pourquoi l’été est la meilleure des périodes pour travailler en open space. Certes, votre partenaire de pause-café ne sera peut-être pas là, mais vous pourrez profiter de transports en commun moins encombrés et d’une climatisation bienvenue pendant les fortes chaleurs.

Le calme, propice à la concentration

Mais le meilleur est évidemment la redécouverte d’un calme ambiant plus propice à la concentration. C’est d’ailleurs ce qu’a démontré la dernière enquête BrainAdapt Studies d’EPOS, spécialiste des solutions audio, portant sur l’impact du bruit sur le fonctionnement du cerveau, notamment lorsqu’on réalise une double tâche (compréhension de la parole et réaction à une tâche visuelle).

Ainsi, lorsque les bruits de fond indésirables sont bloqués par des casques spéciaux, l’efficacité des collaborateurs se voit augmentée de près de 40 %. Alors mettez à profit le silence régnant dans l’open space pendant l’été pour avancer sur les dossiers demandant toute votre attention !