VIDEO. «Wild» : «J'ai eu peur de mourir. Avoir soif, c'est une douleur atroce», raconte Samuel, l'un des candidats de l'émission de M6
TELEVISION•La « course de survie » démarre ce lundi (21h). Sans eau, ni nourriture, sept binômes vont devoir se débrouiller, à l’autre bout du monde…Nicolas Bonzom
L'essentiel
- «Wild » est la nouvelle émission de survie de M6, qui débute ce lundi.
- Samuel, un Lunellois de 38 ans, est l’un des candidats du programme.
- Pour lui, le plus dur pendant le tournage, c’était la douleur de la soif.
Pour Samuel, il y aura un « avant et un après » Wild. Ce Lunellois de 38 ans est l’un des candidats de la « course de survie » que lance M6 ce lundi soir (21h). C'est un ami qui l'a inscrit sans le prévenir au casting. Sans eau, ni nourriture, accompagné d’un expert des contrées hostiles, ce papa de trois filles a vécu, confie-t-il, une « expérience unique ».
« Avant de partir, je m’attendais à un mélange de Koh-Lanta et Pékin Express. En réalité, cela n’a absolument rien à voir. Ils ont poussé l’extrême à l’extrême ! On s'éloigne peu à peu de la civilisation. On se demande où est le premier hôpital si il nous arrive quelque chose, loin, très loin. On se dit qu’ils vont nous aider... Mais non. Jamais, jamais. »
« Avoir très soif, c'est une douleur atroce »
A l’autre bout du monde, Samuel, chef-cuisinier avant de s’envoler pour cette étonnante aventure, a croisé le chemin de serpents aux venins mortels, de hyènes et autres éléphants... Mais le plus dur, c’est la soif. « On a faim, mais on pense principalement à trouver à boire. Avoir soif, très soif, c’est une douleur atroce, un peu comme si on vous enfonçait tout doucement dans le ventre une aiguille à tricoter chauffée à blanc, assure l’Héraultais. La première fois que j’ai revu un robinet, j’ai pleuré... Voir l’eau couler, c’est bête, mais c’est la vie... On prend conscience que certains vivent cette dramatique situation au quotidien, dans le monde. J’ai appris à apprécier l’eau comme un nectar. » Et il ne mange aujourd’hui plus rien par gourmandise. « Seulement par nécessité ».
Mais, à aucun moment, il n’a pensé à abandonner la course, souligne Samuel, qui a perdu 26 kg pendant le tournage de l’émission. « J’ai eu peur de mourir, oui. On se demande ce que l’on fait là... Malgré tout, je n’ai jamais voulu arrêter... Ma qualité, c'est mon mental. C'est mon défaut, aussi. Je vais toujours jusqu’au bout de mes conneries ! »
Aujourd’hui, Samuel s’apprête à changer de vie. Producteur de spectacles à Lunel depuis de longues années, il va bientôt monter sur la scène d’un théâtre parisien, dans une pièce actuellement en préparation. Et il est prêt à rempiler pour Wild n'importe quand. « Et avec ce que j'ai vécu, je peux aussi faire Koh-Lanta pendant six mois, sans problème ! »