Michel Cymes dans «Meurtres en pays d'Oléron»: «Je ne me suis pas senti mal à l’aise en me voyant»
TELEVISION•Le chroniqueur et médecin est l’une des têtes d’affiche du téléfilm « Meurtres en pays d’Oléron », samedi à 20h55 sur France 3…Propos recueillis par Clio Weickert
De médecin chroniqueur sur France 5 à médecin légiste sur France 3, il n’y a parfois qu’un pas, qu’a décidé de franchir Michel Cymes. Samedi à 20h55, les téléspectateurs découvriront le docteur trublion de France Télévisions, dans le téléfilm Meurtres en pays d’Oléron.
Il y interprète Vincent Lazare, un médecin légiste qui vient en aide au Capitaine Valeix, afin d’élucider un meurtre sordide. Celui d’un homme retrouvé mort, nu, et en position fœtale, dans un cimetière protestant abandonné depuis plus de 200 ans en Charente-Maritime (il y a aussi une histoire d’huîtres, pour les amateurs)… A l’occasion de ce premier rôle dans une fiction, 20 Minutes a interviewé le docteur pince-sans-rire préféré des Français.
Connaissiez-vous la collection de téléfilms « Meurtres à… » avant cette expérience ?
Je n’avais jamais vu d’épisodes parce que je regarde très peu la télé, mais je savais que ça marchait très bien, la pression était d’autant plus forte. Cela faisait longtemps que j’avais envie de tenter l’aventure. Je n’avais absolument pas l’ambition d’avoir l’un des deux premiers rôles, j’avais déjà joué dans des courts-métrages, des petits sketches, et là j’avais envie de m’amuser à essayer d’être médecin dans une fiction. Tous les ingrédients étaient là, et France 3 a tenté le pari.
Et comment avez-vous vécu le fait de tenir un des rôles principaux ?
J’ai vu le téléfilm pour la première fois lundi. Je suis très content et très rassuré car je ne me suis pas senti mal à l’aise en me voyant, ce qui est déjà pas mal ! Et franchement, le téléfilm est super, les lumières sont magnifiques, on s’entend très bien avec Muriel Huet Des Aunay et Hélène Seuzaret (le capitaine Judith Valeix). J’ai été très ému en me voyant. Quand vous avez un petit rêve comme ça, c’est l’émotion qui l’emporte.
Vous jouez un médecin légiste, on ne vous propose que des rôles qui tournent autour de la médecine ?
On m’avait proposé plusieurs choses, dont des rôles qui n’étaient pas des rôles de médecins, mais moi je voulais impérativement faire ça. D’abord, ça me rassurait parce que c’est quelque chose que je connais, je le fais tous les jours. Et puis, consultant à l’hôpital, je me mets toujours à la place de mes patients. Je me dis, quand ils se retrouveront face à moi, auront-ils en face un médecin ou un mec qu’ils ont vu faire le con la veille dans une fiction ? Il faut quand même que les gens aient confiance en moi.
Si vous deviez retenter l’expérience, quel rôle aimeriez-vous jouer ?
Un personnage français à la façon Docteur House. Sans le fait qu’il se came, mais avec le côté cynique et second degré… Et plus dans la comédie. J’aimerais bien accentuer mon côté dans la vie qui est celui de déconner, de taquiner et charrier, tout en étant un médecin compétent !
Êtes-vous particulièrement friand de séries hospitalières, comme « Grey’s Anatomy » par exemple ?
Pas du tout ! Je pense, je parle, je mange médecine toute la journée, alors je peux vous dire que quand je regarde la télé ce n’est pas pour regarder des séries médicales !
La collection des « Meurtres à… » réalise des cartons d’audiences sur France 3. Vous comprenez le succès de ces téléfilms ?
Les gens découvrent la France, et je vous assure que les images sont absolument sublimes, les scénarios sont vraiment bien écrits. Et puis les gens regardent la télé un peu pour se détendre aussi, et ce n’est pas du happy end, mais on va résoudre l’énigme, les choses se terminent plutôt bien, on va être détendu à la fin du téléfilm… Il y a tout un tas d’éléments qui fait le succès des Meurtres à…
Avez-vous un coup de cœur particulier pour une région de France ?
Oui, la Provence verte, au Nord du massif des Maures, au Sud des Gorges du Verdon, vers Draguignan. J’ai mon paradis là-bas.
Enfin, vous avez quitté Twitter il y a près d’un an, vous vous sentez mieux depuis ?
Si vous saviez ! Je me sens bien à chaque fois que j’entends des gens, comme Karine Le marchand récemment, dire « putain ce qu’il avait raison » ! C’est dommage parce qu’on perd un dialogue avec le public, mais je suis bien depuis que j’ai quitté ça, c’est fou. Je ne perds pas de temps, je ne m’angoisse pas, je ne m’énerve pas. Il y a tellement de cons qui vont sur Twitter…