VIDEO.«Les Anges 10»: La villa luxueuse, personnage à part entière de la téléréalité
VILLA DE OUF•Les « Anges de la téléréalité » reviennent pour la dixième saison ce lundi, avec une villa encore plus belle et luxueuse que les années précédentes...Claire Barrois
Ce lundi à 18h05, les Anges de la téléréalité reviennent pour leur dixième saison sur NRJ 12. Et comme le premier épisode est consacré à l’arrivée des anges à Los Angeles, on avait le choix entre le résumé des retrouvailles de Manon (Les Marseillais) et Maddy (Friends Trip) et le petit point sur les garçons venus draguer, ou vous parler de leur villa. Et avec sa piscine digne d’un parc aquatique, ses chambres équivalentes à huit appartements parisiens et son court de tennis, on s’est dit que cette dernière en valait la peine (surtout que c’est la seule qu’on ne connaît pas déjà).
Les « Waouh, c’est magnifique » des candidates en talons hauts qui s’extasient devant la moindre porte de dressing, on a l’habitude. La course dans les escaliers pour atteindre le premier LA chambre la plus grande/avec le meilleur lit/la meilleure vue/la meilleure salle de bains… on connaît. Mais cette année, difficile de ne pas être épaté par le joyau que nous a déniché la Grosse Equipe, producteur de cette téléréalité. Alors on leur a demandé comment ils faisaient pour dégoter des maisons de ouf tous les ans.
De la maison télévisuelle
Sachez d’abord qu’on ne cherche pas une maison qui passera à la télé comme on cherche une baraque à louer entre potes pour la semaine du 15 août. « Visuellement, il faut que ça rende quelque chose d’un peu impressionnant parce qu’on veut faire rêver, explique Thibaut Valès, le producteur. On essaie d’avoir des choses qui ressortent à l’image, que ce soit coloré et flashy pour que ce soit puissant sur les jeunes. »
Il faut aussi qu’il n’y ait « pas trop de voisins à proximité pour le bruit, ne pas gêner les gens quand on fait des soirées. Et puis c’est un tournage, les voisins n’ont pas forcément envie de passer à la télé. » Mais surtout, le critère principal, c’est que ces maisons soient « extrêmement grandes ».
De la « fat » maison
Vous voyez ce que c’est une grande maison ? Ils veulent encore plus grand : « Il faut qu’il y ait suffisamment de place pour loger tous nos candidats, et qu’ils cohabitent avec équipes techniques. » Parce qu’en plus des quinze gugusses que vous voyez à la télé, il y a toutes les équipes qui fabriquent les épisodes à héberger.
« Dans la maison de cette année, il y avait plusieurs annexes dans le domaine pour loger d’un côté les équipes de production, les équipes éditoriales d’un autre côté, et une dernière pièce pour le matériel », décrit Thibaut Valès, satisfait de sa trouvaille. Parce que les choses n’ont pas toujours été aussi simples : « A Ibiza, nous avions installé une énorme tente pour l’équipe éditoriale parce qu’il n’y avait pas de place pour elle. Mais la maison était tellement belle qu’on ne pouvait pas en prendre une autre. On privilégie ce qu’on voit à l’image. »
De la maison et des candidats
La villa, c’est presque un personnage à part entière dans les Anges. « Nous avons été les premiers à tourner des téléréalités dans des maisons qui font rêver, une caricature des maisons de milliardaires américains des séries, se souvient Thibaut Valès. Et c’est notre marque de fabrique. » Elle est tellement importante, que tout se joue en fonction d’elle.
a« C’est la première chose qu’on fait avant le tournage, explique le producteur. On commence les recherches deux à trois mois avant le tournage. Nous faisons de grosses recherches. Parfois on trouve très tôt et parfois c’est l’urgence absolue. » Parce qu’après avoir trouvé le lieu, il faut obtenir toutes les autorisations de tournage, signer les papiers des assurances et… tout redécorer.
De la maison complètement redécorée
Une fois la maison trouvée, des équipes dédiées la redécorent complètement. Car vous imaginez bien que quand on possède une maison de cet acabit, elle est occupée par des meubles et objets de valeurs, qu’il faut éloigner des candidats fans des batailles de mousse à raser. « On vide entièrement les maisons, et une équipe s’occupe de notre décoration », précise Thibaut Valès.
Et sur le plan déco, on reste assez léger. Pour les besoins des caméras, des lampes sont ajoutées, mais elles sont sur pied. « Nous ne faisons pas de trous dans les murs, et si des choses ont été abîmées, l’équipe de décoration repasse un petit coup de peinture avant de rendre les clés aux propriétaires. » Des propriétaires qui font franchement une bonne affaire.
De la maison qui pèse dans le budget
Pour trouver une maison avec toutes ces qualités à louer un peu plus de deux mois, la production fait appel à des fixeurs, des contacts à l’endroit où elle veut louer la maison, qui travaillent avec des agents immobiliers locaux. « Mais toutes les pistes sont bonnes, confie Thibaut Valès. Par exemple la maison de la saison 5 à Miami était en vente depuis six mois, et nous l’avons louée en attendant qu’ils trouvent des acheteurs. »
« Le prix de location de la maison augmente quand il y a un tournage, explique le producteur. La maison va passer à la télévision, c’est l’élément de décor principal, un point important pour nous, c’est normal. » Et parfois, c’est un « sacrifice » de s’offrir une de ces merveilles, notamment comme l’année dernière, à Miami, où la location a été finalisée « dix à quinze jours avant le tournage. » Mais pas de quoi se laisser arnaquer : « Une année, on nous a proposé une maison à 70 000 euros la semaine, on a dit non. »