TELEVISIONPourquoi il n'y aura pas d'autre Loana dans le monde de la téléréalité

Pourquoi il n'y aura pas d'autre Loana dans le monde de la téléréalité

TELEVISIONElle a atteint les sommets et est descendue très bas. Loana a eu un parcours singulier que les autres candidats ne devraient pas connaître...
Les candidates de «La Villa des cœurs brisés», actuellement sur TFX.
Les candidates de «La Villa des cœurs brisés», actuellement sur TFX. - Etienne Jeanneret
Claire Barrois

Claire Barrois

Dans le monde de la téléréalité, elle est au-dessus du lot. Pionnière dans Loft Story en 2001, Loana a ensuite connu une trajectoire exceptionnelle, faite de hauts très hauts et de bas très bas, qu’elle raconte sans filtre dans son livre Si dure est la nuit, si tendre est la vie. Un destin particulier à plus d'un titre, que les candidats des émissions de téléréalité ont peu de chance de connaître aujourd'hui.

Un destin particulier, parce que Loana a fait partie de la première téléréalité, dans « une période où on ne savait pas où on allait ni du côté de la production, ni de celui des alors que maintenant ils le sont, c’est quelque chose de beaucoup plus professionnel », écrit-elle. Et Loana a subi les conséquences de ce flou.

« Experts du buzz, professionnels du clash »

« Personne ne m’a expliqué les coulisses, les pièges à éviter, continue Loana. La vérité c’est qu’Endemol nous a laissé tomber, tous, donc qu’il nous revient de nous débrouiller par nous-mêmes. Mais moi je me sens seule, ignorante. » Elle ajoute, en évoquant les interviews : « Personne ne m’accompagnait pour m’expliquer quoi dire. Alors j’ai parlé, écouté, si peu sûre de bien faire qu’il m’arrivait de paniquer. »

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Seule pour gérer sa nouvelle notoriété, elle a aussi du mal à construire sa vie professionnelle. Mais en dix-sept ans, les choses ont changé. Aujourd’hui, pas un candidat de téléréalité ne passe un casting sans savoir ce qui l’attendra à sa sortie. C’est d’ailleurs en général ce qu’il est venu chercher dans l’émission à laquelle il participe : une notoriété facile. Loana le remarque d’ailleurs dans son livre : « Les candi­dats d’aujourd’­hui se comportent en experts du buzz, en profes­sion­nels du clash. J’admets, leur sens de la stra­té­gie étonne, fascine presque, parfois, mais surtout m’ef­fraie. » Pour cause, Loana la candide, la fille à la fois hypersexualisée et très naturelle, aurait du mal à trouver sa place dans un programme en 2018.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Depuis l’époque Loana, les productions ont aussi pris la mesure de leur rôle. Tests psychologiques avant l’entrée dans les programmes, accompagnement avec la presse ensuite… Les productions sont attentives à la réputation de leurs candidats dont dépend directement celle de leurs émissions. Plus cadrés à l’écran, ils le sont aussi à leur sortie. Des agences de placement de produits leur permettent d’avoir un (très bon) salaire dès leur sortie, et de s’assurer un avenir en créant des entreprises. De quoi laisser à Loana et à son parcours hors-norme son statut d'exception.