VIDÉO. TPMP: Bernard de la Villardière accuse les chroniqueurs d'être des «manipulateurs»
EMISSION•Le présentateur d'« Enquête exclusive », venu présenter son nouveau documentaire, en a profité pour régler ses comptes avec les chroniqueurs de l’émission…20 Minutes avec agence
Bernard de la Villardière n’a pas la langue dans sa poche. Invité ce lundi dans l’émission Touche pas à mon poste sur C8 pour présenter son nouveau documentaire, il en a profité pour régler ses comptes.
Le présentateur d’Enquête exclusive est en effet en conflit public depuis plusieurs années avec différents chroniqueurs de l’émission de Cyril Hanouna, qui critiquent son travail de journaliste.
« Vous citez des musulmans étrangers »
La meilleure défense étant l’attaque, Bernard de la Villardière a dénoncé publiquement l’invitation d’une femme voilée sur le plateau de TPMP. La chroniqueuse et militante féministe Rokhaya Diallo a alors rétorqué : « Vous ne cessez de citer des musulmans qui sont étrangers. Nous, on vous parle des musulmans de France qui ont un gros problème avec la manière dont vous les dépeignez ».
« Je veux être très honnête avec vous, […] mais je n’aime pas du tout ce que vous faites », a-t-elle poursuivi. « Je trouve que vous abordez des sujets avec une fausse neutralité qui pour moi masque une idéologie que vous déversez dans des pseudo-reportages qui sont à mon avis des tribunes ».
« On peut armer des assassins »
Bernard de la Villardière lui a répondu : « Ce n’est pas un foulard comme les autres. C’est un hijab qui recouvre non seulement les cheveux, mais aussi le cou et les oreilles. Pour moi, c’est une doctrine que je dénonce et j’ai le droit de considérer qu’une femme qui porte le hijab, c’est une régression ». Avant d’ajouter « ça, c’est de la manipulation. Vous êtes conformes à ce que vous faites d’habitude : vous manipulez ».
Le journaliste a ensuite mentionné les menaces de mort qu’il a déjà reçues. « Quand on me traite d’islamophobe, on peut aussi armer les assassins », a-t-il déclaré. Des propos qui ont fortement agacé le chroniqueur Gilles Verdez : « Retirez ça. Vous ne pouvez pas dire que j’arme des assassins. C’est une discussion. Vous avez des convictions, j’en ai aussi ».
La tension n’est pas retombée tout de suite. Lors de son arrivée sur le plateau, Camille Combal a ironisé sur le fait de voir sa chronique repoussée en raison du clash. « Si c’est moi qui vous dérange, j’y vais, hein », a réagi le présentateur d’Enquête exclusive avant de quitter le plateau… pour finalement revenir quelques minutes plus tard.