La maman d'Hillary des «Ch'tis»: «Je verrais bien ma fille présenter la pétanque»
CONFIDENCES•La mère d’Hillary fait le point sur le parcours de sa fille, un personnage de téléréalité qui n’a jamais quitté nos écrans et qu’elle squatte depuis cinq ans et quatorze saisons…Propos recueillis par Claire Barrois
L'essentiel
- «20 Minutes » a décidé de donner la parole aux parents de candidats de téléréalité.
- Hillary a débuté dans « Les Ch’tis font du ski » en 2012, et a enchaîné depuis quatorze saisons de diverses émissions de téléréalité.
- Sa maman, Véronique, revient sur le parcours de sa fille, qu’elle trouve exemplaire.
«Je n’aimerais pas être sa mère… » Qui ne s’est jamais dit cette phrase devant un programme de téléréalité ? Pour arrêter de fantasmer sur ce que pensent les parents de candidats de ce qu’ils font dans ces émissions, 20 Minutes est allé le leur demander. Véronique, la mère d’Hillary des Ch’tis, en ce moment à l’écran dans Les Marseillais contre le Reste du monde et bientôt dans Les Princes et Princesses de l’amour, revient sur le parcours (chargé) de sa fille sur le petit écran.
aComment votre fille est-elle venue à la téléréalité ?
Elle faisait un BTS management et elle travaillait dans une friterie pour gagner de l’argent. Un jour, elle a accompagné des copines à un casting parce qu’elle avait son permis, et finalement c’est elle qui a été prise. Elle a toujours été autonome, dégourdie. Quand elle nous a dit qu’elle partait à Paris parce qu’elle avait été prise, on lui a dit de faire attention. Mais elle a la tête sur les épaules, donc on n’était pas inquiets. Son papa était un peu plus stressé que moi. On a toujours eu confiance en elle, et elle nous parle beaucoup. Ses plus grands fans sont ses grands-parents. Elle leur raconte tout à l’avance.
Quelle a été votre réaction quand vous l’avez découverte pour la première fois dans « Les Ch’tis » ?
Ses trois grands frères avaient regardé la première saison, mais moi pas du tout. Quand on l’a vue à la télé, elle était comme elle est dans la vie. Elle a du caractère. Elle sait ce qu’elle fait, ce qu’elle doit dire, elle est posée. Ça ne m’a pas gênée de la voir à l’écran avec des garçons. Dans la vie réelle, il y a plein de filles qui font pire. En plus, elle nous dit franchement qui elle a rencontré avant la diffusion, donc on n’a pas de surprise. Elle n’a eu que trois copains à l’écran en sept ans, Shogun, Virgil et Kevin, même si c’était moins sérieux avec Kevin.
aRegardez-vous ce que les gens disent d’elle sur les réseaux sociaux ?
Ça fait un peu mal en tant que maman quand je vois les bêtises qu’on raconte sur elle. Mais c’est normal, quand on passe à la télé on est critiqué. Je fais abstraction. C’est une fille super et les gens disent des méchancetés alors qu’ils ne la connaissent pas. Ça m’énerve.
Que lui a apporté la téléréalité ?
C’était quelqu’un d’assez timide, la téléréalité l’a ouverte. Elle était championne de France de pétanque, elle faisait beaucoup de sport, et en même temps ça lui avait toujours fait envie. Elle a rencontré pas mal de personnes, beaucoup d’amis. Sans la téléréalité, je pense qu’elle aurait été secrétaire de direction entre quatre murs. Là, elle adore ce qu’elle fait, elle a envie de continuer longtemps. Elle a créé sa société de placements de produits, Hillary & Co et veut aussi ouvrir un restaurant pour le cas où la téléréalité s’arrêterait.
aVous n’auriez pas envie qu’elle fasse autre chose ?
Je la verrais bien présenter la pétanque à la télévision, commenter les championnats en tant qu’animatrice. Elle a été conviée plusieurs fois en tant que championne de France [cadets, en 2004] et ça lui plairait. En ce qui concerne la téléréalité, je suis contente, j’ai fait partie des mamans des Ch’tis qui sont parties à Los Angeles pour W9. Sur place, j’ai vu comment ça se passait, j’ai adoré l’équipe, c’est pour ça que je suis tranquille par rapport à ses tournages. Sinon, j’aimerais bien qu’elle ait une bonne situation. Les candidats des Marseillais ont tous un travail en parallèle. Ils sont ambitieux, leur rôle est un travail secondaire.