VIDEO. Vampires, sorcières, démons… Tous à «Midnight, Texas» (et sur Syfy)
SERIE•Après la Lousiane et «True Blood », vampires, loups-garous, sorcières et autres médiums se retrouvent à « Midnight, Texas » et sur Syfy…V. J.
Ce mardi à 20h55, la chaîne Syfy propose la nouvelle série Midnight, Texas, du nom d’une petite ville du fin fond des Etats-Unis qui abrite toutes sortes de créatures fantastiques : vampires, métamorphes, sorcières, médiums… Si cela vous rappelle (le) Bon Temps, la ville de True Blood, c’est normal, les deux séries sont des adaptations de romans de Charlaine Harris.
« Une grande famille dysfonctionnelle »
« Tu as la même ambiance de coin perdu, le même esprit de communauté, la Louisiane dans True Blood, le Texas dans Midnight », confirme le Canadien et francophone François Arnaud, interprète du héros Manfred Bernardo. Poursuivi par un homme mystérieux et guidé par le fantôme de sa grand-mère, ce jeune médium trouve refuge à Midnight, et découvre très vite que ses habitants sont « différents ».
Si True Blood était acquise aux vampires dans sa première saison, avant de s’ouvrir aux loups-garous et autres fées, Midnight, Texas dévoile son jeu, sa nature, dès le pilote : un ange toutes ailes sorties, une assassin badass, un tigre-garou, une sorcière sur-puissante !
« Il était important que le téléspectateur rencontre vite tous ces personnages, comme autant de membres d’une grande famille dysfonctionnelle, explique Arielle Kebbel, la fameuse assassin qui maîtrise aussi bien l’arc que les flingues. Quelles que soient leurs différences, ils ont tous un très fort sens de la communauté. » Ils descendent ainsi tous littéralement dans la rue à la fin du pilote, pour défendre l’un d’entre eux.
« Le monde de Midnight, Texas est sans étiquette »
Même si Manfred est présenté comme le personnage principal, Midnight, Texas est vraiment une série chorale. « Il est le point d’entrée de la série, et le point de repère pour le public, précise François Arnaud. Mais son rôle est vraiment de mettre en lumière les autres personnages à un moment précis, et apparaître alors comme le plus normal de tous. » Au point de se faire piquer la vedette ? « C’est possible, et ça me va très bien. »
La série propose également une métaphore subtile et bienvenue de la société et de la diversité, surtout au Texas, Etat américain très conservateur : le vampire est noir et dans une relation interraciale, l’ange est gay et en couple… Un état de fait, plutôt qu’une revendication. « Il ne s’agissait pas d’avoir un couple gay dans la série, commente François Arnaud, mais des personnages qui sont en fait gays, noirs… C’est comme ça. »
Arielle Kebbel renchérit : « Le monde de Midnight, Texas est sans étiquette, c’est le monde dans lequel j’aimerais vivre, avec des gens qui sont comme ils sont, qui s’aiment, et qui essaient d’être les meilleurs d’eux-mêmes. » Oui, on parle toujours d’une série fantastique.