«La Robe de ma vie»: «La robe en elle-même n'est pas importante», assure Cristina Cordula
CHOIX•Après le succès des premiers épisodes, « La Robe de ma vie », présentée par Cristina Cordula, revient ce lundi à 22h55…Propos recueillis par Claire Barrois
Une nouvelle robe pour une nouvelle vie. L’émission La Robe de ma vie, qui suit de jeunes mariées qui choisissent leur robe pour le plus beau jour de leur vie, revient ce lundi à 22h55. Cristina Cordula, qui s’est elle-même mariée cet été, explique en quoi le moment des essayages est capital et évoque son propre événement.
Quels sont les enjeux de cette émission en tant qu’animatrice ?
La première saison était un test. Comme l’émission a très bien fonctionné, on nous a commandé la suite. Le concept est simple : On suit des futures mariées qui choisissent leur robe pour le grand jour. Et ce choix déclenche quelque chose de très fort.
En quoi le choix est-il un moment important ?
Il se fait toujours avec quelqu’un de proche, et déclenche beaucoup d’émotion. C’est un moment qui permet une approche différente avec son père ou sa mère, par exemple. C’est le moment de régler certains problèmes, mais ça se finit toujours bien. En voyant les images de cette saison, j’ai même versé ma larme. La robe en elle-même n’est pas importante, je raconte une belle histoire, on s’attache à ce que ce moment peut déclencher psychologiquement.
Vous n’intervenez pas sur le choix de la robe, mais justement sur l’aspect psychologique. Ça n’est pas trop difficile de changer de casquette ?
A l’origine, je suis conseillère en image. Et dans ce métier, la base est la psychologie. C’est important d’en avoir pour convaincre quelqu’un de suivre nos idées, pour faire passer un message négatif sans blesser les gens…
Vous vous êtes mariée cet été. Le choix de votre robe a-t-il été aussi émouvant que dans l’émission ?
Chacun a ses émotions, moi aussi. Comme tout le monde, je voulais que ma robe soit la plus belle. J’ai économisé un an pour pouvoir me payer une robe haute couture parce que c’était mon rêve. C’était un retour à mes années de mannequinat : J’ai défilé pour des grandes marques, porté leurs vêtements sans jamais en avoir à moi. Là, aller dans une maison de couture pour moi m’a beaucoup émue. La rencontre avec le couturier a été très forte.
Comment avez-vous choisi la personne qui vous accompagnait ?
J’y suis allée avec la styliste de Nouveau look pour une nouvelle vie, Dominique, que je connais depuis 2004. Nous sommes amies, j’avais envie de partager ça avec elle, et j’avais confiance en elle parce qu’elle comprend vraiment le langage de la mode. On a d’abord fait des recherches ensemble, on a regardé tous les couturiers, et c’est sur Giambattista Valli que mon choix s’est porté.
Ce moment vous a-t-il rapprochées ?
C’était un moment très spécial, intime, de complicité. J’ai beaucoup aimé le partager avec elle. Et suis allée au dernier essayage avec ma meilleure amie d’enfance, qui débarquait tout juste de Rio. C’était aussi un beau moment, intense. J’étais très stressée !