Patrick Poivre d'Arvor: Ses confidences bouleversantes sur le suicide de sa fille Solenn
CONFIDENCES•Au décès de sa fille, PPDA confie avoir eu la tentation de « se jeter contre une voiture »...20 Minutes avec agence
Le magazine de Laurent Delahousse, Un jour, un destin sur France 2, était consacré ce dimanche à Patrick Poivre d’Arvor. L’ancien présentateur vedette du JT de TF1 et sa famille y ont évoqué avec beaucoup d’émotion le suicide de Solenn, leur fille et sœur, décédée à 19 ans.
aElle souffrait d’anorexie mentale
Ce 27 janvier 1995, le journaliste doit partir en week-end avec elle, mais la jeune femme reste introuvable. Sa sœur, en revenant de l’école, découvre une lettre. PPDA, lui aussi retrouve un mot sur son bureau. La famille apprend peu après que Solenn s’est jetée sous une rame de métro.
La jeune fille, qui souffrait d’anorexie mentale, avait déjà tenté plusieurs fois auparavant de mettre fin à ses jours. Sa mère, Véronique, raconte que l’adolescente avait commencé à maigrir à l’âge de 17 ans, lors d’un séjour aux États-Unis. Sa jeune sœur, Morgane, parle d’elle comme d’une adolescente « très idéaliste », qui voulait « sauver le monde. » Elle ajoute : « Cette vie n’arrivait jamais à être aussi belle que ce qu’elle voulait ».
« J’ai eu envie de me jeter sous une voiture »
La famille va tenter de faire bloc autour de Solenn pour l’aider à combattre la maladie. En vain. Elle ne pèse bientôt plus que 27 kilos. Hospitalisée, elle est coupée de tout et de tous. Les proches se souviennent que son père, en scooter, attendait sur le parking devant les fenêtres dans l’espoir de la voir. « Il regardait la petite lumière allumée et quand elle s’éteignait, il se disait : 'Enfin, elle dort peut-être' et il repartait », se rappelle la sœur du journaliste.
Face à Laurent Delahousse, PPDA évoque aussi le douloureux moment où il est allé chercher au commissariat les affaires de sa fille décédée. « Sur mon scooter, je n’ai eu qu’une envie, c’était de me jeter contre une voiture. Je ne l’ai pas fait, j’aurais pu le faire », explique-t-il. Et la mère de leur enfant conclut, tristement : « Elle est partie en disant qu’elle n’aimait pas la vie, mais qu’elle nous aimait énormément ».