Fanny Agostini: «Eh oui, je regardais "Thalassa" tous les vendredis soirs»
RENTRÉE TV•L'ex-miss météo de BFMTV prend le large ce lundi soir sur France 3...Propos recueillis par Vincent Jule
Pour sa première de la saison, ce lundi soir sur France 3, Thalassa invite le téléspectateur sur les îles bretonnes. Puis le 16 octobre, ce sera autour de la Polynésie, avec une plongée au milieu des baleines. Georges Pernoud en apnée ? Après 42 années de bons et loyaux services, et un passage en mensuel en 2016, le présentateur du magazine de la mer a décidé de céder sa place à Fanny Agostini, présentatrice de la météo sur BFMTV… et fan de plongée. Ca tombe bien. A quelques heures de se jeter à l’eau, elle a répondu aux questions de 20 Minutes.
Vous regardiez vraiment Thalassa tous les vendredis soirs, même enfant ou ado ?
Eh oui ! Je ne suis d’ailleurs pas la seule. Depuis que j’ai pris la tête de l’émission, les gens de tous âges, des quarantenaires, des trentenaires et même ma génération [Elle a 29 ans] me confient qu’ils regardent Thalassa. Moi, cela a bercé mon enfance. Ce générique, ce morphing, c’est quand même culte.
Vous avez grandi dans le Puy-de-Dôme, on pourrait penser que vous êtes plus une fille de la montagne que de la mer ?
Je me définirais même comme une fille de la nature. J’ai vécu à la montagne, mais mon père est corse, et il m’emmenait à la pêche dès mon plus jeune âge. J’ai eu une canne à pêche entre les mains à 6 ans. Je suis passionné de plongée et j’écris un livre sur les requins, donc ça va. (rires)
Comment s’est passé votre recrutement ?
Dès que j’ai su que Georges Pernoud prenait sa retraite, j’ai foncé. C’est le genre d’opportunités qui ne se présente pas tous les jours. Tous les 42 ans en fait. Aussi rare qu’une éclipse totale ! Pour le casting, je suis venue comme je suis. Je n’ai pas essayé de sortir le grand jeu, de chercher à faire forcément la différence. Mon principal argument était ma sincérité, mon attachement à la nature.
Avec cette nouvelle formule, certains fidèles ont peur que les enquêtes et le reportage laissent place à plus de voyages et de tourisme.
Il y aura toujours de l’enquête, le pourquoi du comment. J’ai cette fibre factuelle et objective, je suis une journaliste engagée, et j’ai cofondé le Climate Bootcamp. Il n’est pas dit que la ligne éditoriale de l’émission n’évolue pas au fil des numéros et des saisons, mais l’idée est d’allier l’aventure, le voyage à la pédagogie.
Pourquoi l’émission passe-t-elle du vendredi au lundi ?
La direction de France 3 a décidé de garder le rythme mensuel, mais de passer au lundi, afin de créer une case identifiable, dédiée à la découverte, avec également, en alternance, Faut pas rêver et Le monde de Jamy . C’est parfait pour dynamiser le début de semaine. Après un bon week-end, le lundi peut être pesant, mais nous sommes là !
Georges Pernoud restait souvent à quai ou sur le pont, mais vous, vous faites du kayak avec les dauphins, vous plongez avec les baleines....
On a passé plus de sept heures en mer. Mais c’est ce que je suis, un vrai garçon manqué. Ces dernières années, j’ai endossé le rôle de présentatrice météo sur fond vert, et là, je peux être plus en accord avec ma vraie nature.