«Je t'aime, etc.»: «Je n'ai rien à foutre des commentaires négatifs», clame Daphné Bürki
AUDIENCES•Après quinze jours d’antenne, « 20 Minutes » a fait le point avec Daphné Bürki sur sa nouvelle émission, « Je t’aime, etc. »…Claire Barrois
L'essentiel
- Daphné Bürki a pris la tête de « Je t’aime, etc. », émission de l’après-midi sur France 2, le 28 août.
- Les audiences de l’émission baissent toutes les semaines.
- « 20 Minutes » a demandé à l’animatrice ce qu’elle pensait de sa rentrée et si elle souhaitait faire évoluer son émission.
«Nous sommes en 2017, je m’exprime avec mon corps, mon cerveau et mes vêtements colorés, explique Daphné Bürki. Je ne regarde pas les commentaires rétrogrades et je n’ai rien à foutre des commentaires négatifs. » En somme, l’animatrice de Je t’aime, etc. fait l’émission qu’elle veut, comme elle le veut.
Une émission « unique en France »
Les audiences, elle en a assez d’en parler. Ça l'énerve aussi que « les journalistes ne s’intéressent qu’à ça ». « Ce qui compte, c’est le contenu de cette émission, martèle l’animatrice. C’est bien de dire que tout existe sans aucun jugement ni aucune morale. » Une façon de faire « unique en France » selon elle, mais qui, à nos yeux, est un mix entre Union libre et C’est mon choix, des émissions respectivement lancées en 1998 et en 1999, donc pas tout à fait ce qu’il y a de plus récent.
Les audiences qu’elle n’aime pas évoquer, ne sont pas très élevées, même si l'émission a battu son record mardi avec 400 000 téléspectateurs, soit 6,7% de part d'audience. Mais, pour Daphné Bürki, ce n’est pas ce qui compte. « Personne n’allume sa télé à 15 h pile, estime l’animatrice. Ce que je constate, c’est que pendant l’émission, les gens restent et d’autres arrivent, donc à mes yeux, les audiences montent. »
« Je pense rendre service »
La question de changer le contenu de l’émission n’a donc, pour le moment, pas été évoquée. « Je veux répondre aux questions des gens qui nous regardent et ça ne changera pas, revendique Daphné Bürki. On reçoit énormément de questions par jour, je pense rendre service en les évoquant à la télévision. » Une notion de service public importante aux yeux de celle qui a quitté une chaîne privée pour rejoindre France Télévisions.
« Je me sens tout à fait en place et je suis plutôt contente de créer un programme comme ça, poursuit l’animatrice. Est-ce que ça va faire des audiences de dingue, je n’en sais rien et je m’en fous. Je veux créer quelque chose de bien et de rigoureux. » Une ambition qu’elle compte mener à bien grâce aux interventions de ses chroniqueurs. Sexologues, psychologues et journalistes sont là pour expliquer et décomplexer, inlassablement. « Je suis très patiente », confirme Daphné Bürki.