Les émissions que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître

Les émissions que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître

TELEVISION – A l’occasion du retour de «Sacrée Soirée», rappelons-nous...
Nadia Daam

Nadia Daam

Décidemment, TF1 aime faire du neuf avec du vieux, sauf le respect de Jean-Pierre Foucault. Le retour de «Sacrée soirée» mercredi soir, à défaut de sentir le sapin, sent sacrément la naphtaline. Déjà le retour de Dorothée sur le plateau de Michel Drucker il y a quelques semaines nous ramenait quelques décennies en arrière, alors que bon, on n’avait rien demandé. Est-ce à dire qu’il faut nous attendre à voir déboulé sur nos écrans Casimir, Jean-Luc Lahaye, et Marc Toesca?

En attendant, un bref retour sur cette période sombre de l’histoire renverra certains à l’époque des sous-pulls en acrylique. Les plus jeunes sauront à quoi ils ont échappé.


En 1982, la France est coupée deux. Ceux qui ont été des petits clous et les autres. C’est à ce que cri de ralliement que des millions d’adolescents se sont prosternés devant Marc Toesca pour savoir qui était numéro du Top 50: Jeanne Mas ou Desireless?





Top 50_canal plus
slzaza


C’est que la musique, évidemment, c’était pas franchement ça. La palme de genre revenant tout de même au générique de «Champs-Elysées» présenté par Michel Drucker entre 1982 et 1990. Le générique le plus long de l’histoire de la télévision. Le plus gros dommage collatéral, c’est que toute une génération s’est imaginée que des danseurs faisaient du rock acrobatique sur «la plus belle avenue du monde».




Générique - Champs Elysées
tuffdisc


Revivez les débuts de la télé-réalité bien avant les ébats aquatiques des de la plaine Saint-Denis avec «La nuit des héros», diffusée sur Antenne 2 tous les samedis soirs et animée successivement par Laurent Cabrol puis Michel Creton. L’émission proposait des reconstitutions de drames dans lesquelles des personnes se sont retrouvées sauvées par d'autres personnes. Les vrais protagonistes se retrouvaient en plateau pour raconter leur expérience et surtout se faire applaudir par le public.






Mais la où la télé des années 80 était vraiment très forte, c’était pour faire peur, et pas qu’avec le pantalon en cuir de Jean-Luc Lahaye. «Mystère», ça s’appelle comme une saga de l’été sur TF1 mais ça n’a rien à voir. Il s’agissait de reportages, souvent suivis de débats, sur des phénomènes paranormaux et surnaturels qui mêlaient allègrement le vrai et le faux. «La maison qui saigne», le «Loch Ness»...






Un faux mystère de «motard qui roule dans Paris les yeux fermés» a sonné le glas de l’émission.






Jean-Pierre Foucault était décidemment partout puisqu’il a également sévit dans «L’Académie des 9». Neuf personnalités étaient invitées et réparties dans les neuf cases du décor, sur trois étages. Deux candidats s'affrontaient selon le principe du Morpion: le premier candidat choisissait un invité puis celui-ci devait répondre à une question posée par l'animateur. En cas de bonne réponse, la case de l'invité était marquée d'une croix (ou d'un rond) et le candidat suivant devait choisir un autre invité. Comme ça, ça a l’air compliqué, mais les invités récurrents tels que Sim, Patrick Topaloff ou le Charden de Stone se chargeaient de rendre l’émission très compréhensible.




Générique Académie des 9 - A2 1987
fredandthecity


Enfin, comme c’est bien de «Sacrée soirée» qu’il s’agit aujourd’hui, rappelons nous qu’il fut un temps ou Roch Voisine déplaçait des foules et qu’une émission entière pouvait lui être consacrée.




Sacrée soirée (4)
OnatousuneEtoile