MEDIASMoins d'émissions en clair sur Canal+

Comment Vincent Bolloré veut «sauver» Canal +

MEDIASCe mardi, dans les colonnes des « Echos », Vincent Bolloré détaille sa stratégie pour le groupe Canal +…
20 Minutes avec AFP

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Le 21 avril, il évoquait le risque de « faillite » de Canal +. Ce mardi, Vincent Bolloré, affirme qu’il pense que la chaîne « est sauvable » et même, qu’elle sera sauvée « sous réserve des accords prévus et des économies à faire ».

Dans un entretien publié par Les Echos ce mardi, le président du conseil de surveillance de Vivendi, maison mère de Canal +, déclare : « On est passé par une première phase de prise de conscience, puis on a mis en place l’équipe qu’il faut, et la direction est maintenant claire. Quant à la démarche, elle s’inscrit dans le long terme. »

Vincent Bolloré est certain que si le groupe Canal + obtient de l’Autorité de la concurrence le droit d’être le distributeur exclusif de BeIn Sports, alors il pourra commencer à rebondir. Il compte sur l’enrichissement de ses contenus dans le sport pour permettre au groupe d’ajuster et de diversifier le marketing de ses offres en proposant à la fois des abonnements moins chers et plus chers. Une stratégie visant à séduire de nouveaux clients et à retenir ceux qui risquent de partir.

« Il ne faut pas vendre iTélé »

Le big boss a aussi balayé les rumeurs de cession de la chaîne d’info en continu du groupe. « Il ne faut pas vendre iTélé, mais, au contraire, la garder et la redéployer en utilisant les forces de Vivendi et de Canal : on peut y couvrir plus de sport, plus de cinéma, plus de culture, plus d’économie, plus d’international. Il faut se démarquer de la concurrence en jouant sur nos forces », décrit-il aux Echos.

Le quotidien économique ajoute que les plages en clair, donc gratuites pour les téléspectateurs, vont être très nettement réduites dès la rentrée, au profit de programmes cryptés réservés aux abonnés. « Il n’y a pas une seule chaîne payante au monde qui ait des tranches en clair. Et pour nous, ce n’est pas une obligation réglementaire. Nous pouvons donc les réduire. Il faut que l’arbitrage sur ce point soit rendu d’ici à l’été », a noté Vincent Bolloré.