Clotilde Courau, princesse rebelle

Clotilde Courau, princesse rebelle

« Elle a l’art de transmettre des émotions fines et subtiles en ne faisant presque rien. La caméra l’aime, c’est magique ! » Le réalisateur Jean-Pierre Sinapi s’enflamme quand il parle de Clotilde Courau, l’héroïne de son téléfilm « Les Beaux Jours ». Vo
© 20 minutes

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«Elle a l’art de transmettre des émotions fines et subtiles en ne faisant presque rien. La caméra l’aime, c’est magique ! » Le réalisateur Jean-Pierre Sinapi s’enflamme quand il parle de Clotilde Courau, l’héroïne de son téléfilm « Les Beaux Jours ». Voilà un film placé sous d’heureux auspices. La comédienne, qui incarne une jeune ouvrière éprise du fils d’un ambassadeur lors des premiers congés payés, épousait, hier, à Rome, Emmanuel-Philibert de Savoie. Fiction, réalité, correspondance troublante. « C’est quasiment la même histoire, note Jean-Pierre Sinapi. Et pendant le tournage, à l’automne dernier à Arcachon, elle disparaissait tous les week-ends pour retrouver son prince charmant. C’était un tournage heureux, avec 22 jours de soleil non stop. Idéal pour un film en extérieur. » Le gotha ne va-t-il pas éloigner des plateaux Clotilde Courau, son Altesse Royale : « C’est un vrai mariage d’amour, dit le réalisateur qui a eu la comédienne au téléphone quelques heures avant. Mais pour elle qui est sauvage et rebelle, ce ne sera pas facile. » N. L.-G.