CLASHVIDEO. Yann Moix dénonce «une phrase de salaud» de Patrick Sébastien

VIDEO. Yann Moix dénonce «une phrase de salaud» de Patrick Sébastien

CLASHLe chroniqueur s'en est pris l'animateur de France 2 en raison d'une phrase justifiant, selon lui, les violences sur les enfants...
Nicolas Beunaiche

N.Beu.

Entre un compliment et une critique de Yann Moix, la distinction est parfois mince. Quelques virgules, parfois quelques secondes. Samedi soir, face à Patrick Sébastien, le chroniqueur d’On n’est pas couché a une nouvelle fois fait montre de tout son talent pour faire basculer l’humeur d’un plateau télé de la sérénité à la tension.

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Après avoir tressé les louanges du livre de l’animateur, Le vrai goût des tomates mûres (« Ce livre n’est pas si mal que ça »), Moix a abordé un sujet qui lui tient à cœur : les violences sur enfant (à 27' et des poussières). La raison de son courroux : un passage du livre de Patrick Sébastien dans lequel ce dernier évoque la « nostalgie du temps de la violence light », un concept englobant les « bastons des bals musettes » comme les « coups de martinet sur les fesses ». Le chroniqueur a d’abord expliqué que cette phrase l’avait mis « mal à l’aise » en raison de l’amalgame qu’elle fait, selon lui, entre les violences à l’encontre des enfants et les « bastons » de deux adultes « bourrés ». Avant de lancer, plus tard : « Cette phrase est la phrase d’un salaud ! ».

Le martinet de la discorde

Patrick Sébastien a évidemment répondu à l’attaque. L’animateur du Plus grand cabaret du monde a reproché à Moix son envie de faire le show (« T’as cherché ton truc, tu vas l’avoir » puis « On va le prendre très calmement puisque tu m’as traité de salaud. Tu n’arriveras pas à me faire péter un câble parce que ce n’est pas ma nature »). Puis il s’est montré vindicatif à son tour en raillant la « simplicité d’esprit » et la « bêtise profonde » de son interlocuteur.

Sur le fond, Sébastien a expliqué que les gifles reçues de son père lorsqu’il était enfant ne lui ont pas fait de mal. Ce à quoi Moix a répondu que « la violence sur les enfants fabrique des êtres faibles et détruits ». Le chroniqueur parle d’expérience, lui qui dit avoir été battu par son père étant enfant.