Des jeunes talents débarquent sur M6. La chaîne a lancé cette semaine Super Kids, son tout nouveau « talent show », adapté d’un format néerlandais. Le principe ? Trente-six enfants âgés de 9 à 16 ans, vont défendre leurs disciplines devant un jury composé d' Alizée, Philippe Candeloro, Liane Foly et Gérard Louvin, lors de ce concours présenté par Faustine Bollaert et Stéphane Rotenberg.

Lors de la finale, les trois « super kids » qui accéderont à la finale remporteront chacun une bourse d’étude : 5.000 euros pour le 3e, 10.000 pour le 2e et 20.000 pour le grand gagnant.

Talents, concours, numéros, M6… Un air de déjà-vu, non ? Si la chaîne nous promet du « tout nouveau tout beau », l’émission Super Kids est-elle si différente de La France a un incroyable talent sur M6, ou de Prodiges sur France 2 ?

Découvrez la bande-annonce de « Super Kids » :

Le même niveau d’excellence que « Prodiges »

Durant trois semaines, en prime time sur M6, 12 enfants par émission vont présenter leurs performances et numéros au jury et aux téléspectateurs. Contrairement à La France a un incroyable talent, SuperKids n’est pas un casting. Les 36 enfants sélectionnés ont déjà fait leur preuve, sont loin d’être des débutants et ont l’habitude des compétitions. « L’exigence professionnelle qu’ils ont envers eux-mêmes m’a beaucoup impressionné », a confié à 20 Minutes le trublion Philippe Candeloro.

Il faut dire que ce ne sont pas des rigolos. « Guitar hero », danseuse classique, as des claquettes, rockeurs, humoriste, mime… Tous excellent dans leur domaine et se donnent à fond pour leur passion. Même credo que Prodiges sur France 2 donc, à la différence près que le concours ne se restreint pas aux « arts majeurs ».

Un dispositif beaucoup moins violent que La France a un incroyable talent

Etant consacrée exclusivement aux enfants, Super Kids a par conséquent adopté un dispositif d’élimination beaucoup plus doux que celui de La France a un incroyable talent. Aucun buzzer à l’horizon, les artistes en herbe présentent leur numéro jusqu’au bout. « Nous ne sommes pas là pour les fracasser, il n’y a pas de casseroles », explique Philippe Candeloro. Quant au système d’élimination, il se partage entre le jury et un panel de 100 spécialistes qui travaillent avec des enfants. Tout ce petit monde doit attribuer des points à chaque artiste, 200 maximum par candidat. Les quatre finalistes seront ceux ayant obtenu la meilleure note sur 200.

Un peu plus qu’un talent show

« Il y a une vraie bienveillance », promet aussi Faustine Bollaert, qui coprésente l’émission aux côtés de Stéphane Rotenberg. Le binôme se présente d’ailleurs comme les « grands frères et sœurs » de ces enfants talentueux. Chacun de leur côté, ils sont partis à la rencontre des 36 candidats afin de découvrir leur univers et leur quotidien. Des séquences qui sont diffusées lors de l’émission. « Cela permet de comprendre à quel point c’est beaucoup de travail », précise Stéphane Rotenberg. Une fenêtre sur leur monde, mais aussi une façon de les suivre tout au long de l’aventure. « Notre rôle est d’accompagner les enfants, de les encadrer, les envelopper », précise la présentatrice.

Quid du jury ? Pas de monstres sans cœur à l’horizon : eux aussi ont dû donner dans la douceur. Pour Philippe Candeloro, qui a dû tempérer son langage fleuri pour l’occasion, le concours est tout bénef pour ces jeunes compétiteurs : « Ça leur permet de faire voir leur art, et nous pouvons les faire progresser et les aider à éviter les pièges dans leur carrière. Enfant, j’aurais adoré y participer ». Qu’il séduise ou non, Super Kids promet d'être bon enfant.