TÉLÉCROCHET«20 Minutes» a assisté au casting parisien de «Nouvelle Star»

«Nouvelle Star»: «20 Minutes» a assisté au casting parisien

TÉLÉCROCHETAlors que la douzième saison de « Nouvelle Star » commence ce mardi sur D8, avec les castings de Lyon et Nice, voici un aperçu des sélections menées en décembre à Paris…
Fabien Randanne

Fabien Randanne

En ce mercredi de décembre, au casting parisien de Nouvelle Star, hors de question de distribuer de cadeaux de Noël en avance. Et si le printemps est encore loin, le verbe fleuri d’André Manoukian, lui, bourgeonne de nouveau : « Tu chantes bien, mais il ne se passe rien. C’est comme un robinet d’eau tiède. On s’emmerde, je ne saurais pas dire pourquoi. » Le jeune candidat auquel s’adresse le musicien n’en mène pas large. Le couperet tombe : avec trois « non » et un seul « oui » décernés par le jury, pour lui, « l’aventure s’arrête ici », comme le veut la formule consacrée. Telle est la loi, impitoyable, du télécrochet de D8 dont la nouvelle saison débute ce mardi, à 21h.

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Comme d’habitude, les candidats défilent, leur stress plus ou moins contenu, devant les quatre jurés. L’un d’eux les fait particulièrement trembler : JoeyStarr, qui a rejoint cette année l’inamovible « Dédé » Manoukian, Elodie Frégé et Sinclair. « Les gens ont très peur de lui, mais je pense que c’est le job. S’il est bien luné, ça ira », confie Eskalt, un Rennais de 25 ans qui attend son tour… L’ex-NTM distribue effectivement son lot de punchlines et de critiques imagées : « Tu donnes l’impression d’être les pieds dans un seau au départ d’un 100m », ou bien « C’est pas mauvais, mais ça m’a fait comme si tu m’envoyais des appels de phare », poétise-t-il.



JoeyStarr n’a « pas envie d’être méchant »

Le « nouveau », qui semble avoir parfaitement pris ses marques, est pour le moins dissipé. Entre deux prises, JoeyStarr s’amuse à charrier Elodie Frégé - qu’il surnomme « Roger » - et à vanner les techniciens en jouant les irascibles pour un ampli mal réglé. « J’ai pas envie d’être méchant », assure-t-il à un chanteur du dimanche. « C’est raté », cingle Sinclair.

Dans les couloirs, on croise un grand sourire. Celui d’une candidate qui vient de glaner quatre « oui » et un bouquet de compliments. « Je t’attends depuis [les castings de] Nice et Lyon », l’a complimenté JoeyStarr tout en lui demandant de « ne pas confondre volume et intention ». Sinclair, lui, a « frissonné dès la première note » alors qu’Elodie Frégé a carrément « envie de venir [la] voir en concert ». « Entre ce que j’ai pensé de ma prestation et ce qu’ils m’ont dit, il y a un vrai décalage », confie, sur son nuage, celle qui, à 21 ans, vient de réussir son premier casting : « Je regarde Nouvelle Star depuis toute petite. Pour moi, l’émission a une ambiance colonie de vacances, avec tous les bons côtés du vivre ensemble, qui me plaît. »

La seule différence avec les camps d’été, c’est qu’ici, ce sont les monos – les jurés – les plus dissipés. Les candidats, eux, prennent leur mal en patience avec plus ou moins de philosophie. « L’attente [de plusieurs heures] est fatigante. Un coup on a la forme, un coup on est crevé, mais ça permet de rencontrer d’autres candidats avec lesquels on rigole bien », décrit Eskalt. Le Breton a aussi le temps d’imaginer tous les scénarios possibles. « Ce qui me fait le plus peur, c’est de me prendre une tôle et d’être filmé », s’inquiète-t-il. On saura si ses craintes étaient justifiées dans les prochaines semaines, lorsque le condensé de ce casting parisien sera diffusé sur D8.