Préparez-vous à faire vos adieux à Simon Baker. A partir de ce mardi soir, TF1 diffuse l’ultime saison de Mentalist. Vous avez treize épisodes pour vous préparer psychologiquement à ne plus voir Patrick Jane sur le petit écran. « C’est triste », diront les (très nombreux) fidèles de la série criminelle. Mais il n’aurait pas pu en être autrement. Trois raisons pour lesquelles une saison 8 n’était pas envisageable :

Les audiences ont dégringolé aux Etats-Unis

Avec la fin de Mentalist, TF1 perd une pépite, puisque la série est la plus regardée en France ces dernières années avec plus de 8 millions de téléspectateurs en moyenne. Mais la chaîne américaine CBS ne peut pas en dire autant. Chaque année, la série a vu ses audiences décliner outre-Atlantique. Aux Etats-Unis, la saison 7, diffusée entre novembre 2014 et février 2015, a réuni en moyenne 11,81 millions de téléspectateurs. Ils étaient 17,52 millions devant la première saison en 2008 – 2009. Une dégringolade qui a poussé CBS à annuler Mentalist et même à écourter cette ultime saison, puisqu’elle ne fait que treize épisodes au lieu de 22-24 auparavant.

Le plus grand mystère a déjà été percé

A côté des enquêtes, le consultant pour le CBI Patrick Jane cherche à percer le mystère John le Rouge, le tueur en série qui signe ses meurtres par un smiley dessiné avec le sang de ses victimes sur les murs. Ce dernier a tué sa femme et sa fille. Son identité a (enfin) été levée dans la saison 6. Mais que va donc aborder la série en marge de l’intrigue policière ? L’histoire d’amour entre Patrick Jane et Teresa Lisbon, désormais en couple, en secret pour l’instant. Peut-être vont-ils choisir de vivre leur relation au grand jour et même se marier. Pas sûr que cette « intrigue » soit extrêmement passionnante.

Simon Baker était lassé et fatigué par le tournage

L’acteur de 46 ans a incarné Patrick Jane pendant sept ans. Il a expliqué à TV Mag qu’il avait très envie d’arrêter Mentalist. « J’avais par moments l’impression que les épisodes s’enchaînaient sans que l’intrigue aille vraiment quelque part, sans qu’on développe réellement les choses, et de ne faire que de la résolution de crimes », raconte-t-il avant d’ajouter : « La partie criminelle des épisodes n’a jamais été la plus excitante pour moi – n’importe qui peut jouer ça… » Par ailleurs, Simon Baker s’est dit « fatigué depuis des années par ce tournage et ces journées de parfois plus de quatorze heures, dix mois sur douze… »