TELEVISIONParis Première: En cas de gratuité, Nicolas de Tavernost prévoit 4 à 5 ans de déficit

Paris Première: En cas de gratuité, Nicolas de Tavernost prévoit 4 à 5 ans de déficit

TELEVISIONM6 produira un nouvel Astérix en 3D en 2016, a-t-il également annoncé...
20 Minutes avec AFP

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Convaincu que le CSA autorisera bientôt le passage en gratuit de Paris Première, Nicolas de Tavernost, patron de M6, calcule déjà qu'il faudra «quatre à cinq ans» à sa chaîne pour redevenir bénéficiaire lorsqu'elle ne sera financée que par la publicité, a-t-il expliqué lundi au Figaro.

«Le passage en clair n'est pas un cadeau»


Convaincu que le CSA autorisera bientôt le passage en gratuit de Paris Première, Nicolas de Tavernost, patron de M6, calcule déjà qu'il faudra «quatre à cinq ans» à sa chaîne pour redevenir bénéficiaire lorsqu'elle ne sera financée que par la publicité, a-t-il expliqué lundi au Figaro.

«Le passage en clair n'est pas un cadeau»

Mi-juin, dans une décision surprise, le Conseil d'Etat avait annulé le refus du CSA de faire passer en gratuit les chaînes LCI et Paris Première, rachetée en 2004 par le groupe M6, et sommé le gendarme de l'audiovisuel de réexaminer leur demande. Et pour Paris Première, dans un délai de 6 mois maximum.

«Paris Première aura 30 ans en 2016, nous espérons que ce sera l'année du clair. Nous réactualisons notre dossier pour que le CSA puisse prendre sa décision», a expliqué Nicolas de Tavernost. «C'est une chaîne dans laquelle nous souhaitons continuer à investir entre 30 et 40 millions d'euros» par an dans les programmes, a-t-il poursuivi.

Mais «le passage en clair n'est pas un cadeau», souligne-t-il. «Dans un premier temps, la chaîne va devenir assez fortement déficitaire, car les recettes publicitaires ne combleront pas immédiatement les surcoûts qu'occasionne son redéploiement. En plus, elle perdra ses recettes de chaîne payante. Cette période d'investissement durera entre quatre et cinq ans», a-t-il averti. «Nous sommes prêts à consacrer cet effort pour la survie et le développement de Paris Première puisqu'il n'y a pas d'avenir pour la TNT payante».

Le patron de M6 a aussi réaffirmé qu'il voulait lancer une chaîne de téléachat et veut «retenter sa chance» en candidatant à l'appel d'offre lancé par le CSA pour une nouvelle chaîne TNT HD (haute définition).

Renforcer le groupe M6 dans la production de films

Autre ambition, renforcer le groupe M6 dans la production de films: le groupe multiplie les coproductions, avec bientôt en salle Belle et Sébastien 2, Le Petit Prince et Aladin, avec Kev Adams, ainsi que les productions intégrales comme Antigang avec Jean Reno (sortie le 19 août) ou l'an dernier le Domaine des Dieux, qui a attiré 6 millions de spectateurs. M6 produira un nouvel Astérix en 3D en 2016, a-t-il annoncé.

Pour la rentrée, la chaîne prévoit de nouveaux divertissements, comme Garde à vous, où des jeunes s'essaient au service militaire, et compte renforcer la place des fictions françaises en prime time. «Nous avons des retards sur les longs formats», a-t-il estimé.

le Conseil d'Etat avait annulé le refus du CSA de faire passer en gratuit les chaînes LCI et Paris Première,

Mi-juin, dans une décision surprise, le Conseil d'Etat avait annulé le refus du CSA de faire passer en gratuit les chaînes LCI et Paris Première, rachetée en 2004 par le groupe M6, et sommé le gendarme de l'audiovisuel de réexaminer leur demande. Et pour Paris Première, dans un délai de 6 mois maximum.

«Paris Première aura 30 ans en 2016, nous espérons que ce sera l'année du clair. Nous réactualisons notre dossier pour que le CSA puisse prendre sa décision», a expliqué Nicolas de Tavernost. «C'est une chaîne dans laquelle nous souhaitons continuer à investir entre 30 et 40 millions d'euros» par an dans les programmes, a-t-il poursuivi.

Mais «le passage en clair n'est pas un cadeau», souligne-t-il. «Dans un premier temps, la chaîne va devenir assez fortement déficitaire, car les recettes publicitaires ne combleront pas immédiatement les surcoûts qu'occasionne son redéploiement. En plus, elle perdra ses recettes de chaîne payante. Cette période d'investissement durera entre quatre et cinq ans», a-t-il averti. «Nous sommes prêts à consacrer cet effort pour la survie et le développement de Paris Première puisqu'il n'y a pas d'avenir pour la TNT payante».

Le patron de M6 a aussi réaffirmé qu'il voulait lancer une chaîne de téléachat et veut «retenter sa chance» en candidatant à l'appel d'offre lancé par le CSA pour une nouvelle chaîne TNT HD (haute définition).

Renforcer le groupe M6 dans la production de films

Autre ambition, renforcer le groupe M6 dans la production de films: le groupe multiplie les coproductions, avec bientôt en salle Belle et Sébastien 2, Le Petit Prince et Aladin, avec Kev Adams, ainsi que les productions intégrales comme Antigang avec Jean Reno (sortie le 19 août) ou l'an dernier le Domaine des Dieux, qui a attiré 6 millions de spectateurs. M6 produira un nouvel Astérix en 3D en 2016, a-t-il annoncé.

Pour la rentrée, la chaîne prévoit de nouveaux divertissements, comme Garde à vous, où des jeunes s'essaient au service militaire, et compte renforcer la place des fictions françaises en prime time. «Nous avons des retards sur les longs formats», a-t-il estimé.


Mi-juin, dans une décision surprise, le Conseil d'Etat avait annulé le refus du CSA de faire passer en gratuit les chaînes LCI et Paris Première, rachetée en 2004 par le groupe M6, et sommé le gendarme de l'audiovisuel de réexaminer leur demande. Et pour Paris Première, dans un délai de 6 mois maximum.

«Paris Première aura 30 ans en 2016, nous espérons que ce sera l'année du clair. Nous réactualisons notre dossier pour que le CSA puisse prendre sa décision», a expliqué Nicolas de Tavernost. «C'est une chaîne dans laquelle nous souhaitons continuer à investir entre 30 et 40 millions d'euros» par an dans les programmes, a-t-il poursuivi.

Mais «le passage en clair n'est pas un cadeau», souligne-t-il. «Dans un premier temps, la chaîne va devenir assez fortement déficitaire, car les recettes publicitaires ne combleront pas immédiatement les surcoûts qu'occasionne son redéploiement. En plus, elle perdra ses recettes de chaîne payante. Cette période d'investissement durera entre quatre et cinq ans», a-t-il averti. «Nous sommes prêts à consacrer cet effort pour la survie et le développement de Paris Première puisqu'il n'y a pas d'avenir pour la TNT payante».

Le patron de M6 a aussi réaffirmé qu'il voulait lancer une chaîne de téléachat et veut «retenter sa chance» en candidatant à l'appel d'offre lancé par le CSA pour une nouvelle chaîne TNT HD (haute définition).

Renforcer le groupe M6 dans la production de films

Autre ambition, renforcer le groupe M6 dans la production de films: le groupe multiplie les coproductions, avec bientôt en salle Belle et Sébastien 2, Le Petit Prince et Aladin, avec Kev Adams, ainsi que les productions intégrales comme Antigang avec Jean Reno (sortie le 19 août) ou l'an dernier le Domaine des Dieux, qui a attiré 6 millions de spectateurs. M6 produira un nouvel Astérix en 3D en 2016, a-t-il annoncé.

Pour la rentrée, la chaîne prévoit de nouveaux divertissements, comme Garde à vous, où des jeunes s'essaient au service militaire, et compte renforcer la place des fictions françaises en prime time. «Nous avons des retards sur les longs formats», a-t-il estimé.


Mi-juin, dans une décision surprise, le Conseil d'Etat avait annulé le refus du CSA de faire passer en gratuit les chaînes LCI et Paris Première, rachetée en 2004 par le groupe M6, et sommé le gendarme de l'audiovisuel de réexaminer leur demande. Et pour Paris Première, dans un délai de 6 mois maximum.

«Paris Première aura 30 ans en 2016, nous espérons que ce sera l'année du clair. Nous réactualisons notre dossier pour que le CSA puisse prendre sa décision», a expliqué Nicolas de Tavernost. «C'est une chaîne dans laquelle nous souhaitons continuer à investir entre 30 et 40 millions d'euros» par an dans les programmes, a-t-il poursuivi.

Mais «le passage en clair n'est pas un cadeau», souligne-t-il. «Dans un premier temps, la chaîne va devenir assez fortement déficitaire, car les recettes publicitaires ne combleront pas immédiatement les surcoûts qu'occasionne son redéploiement. En plus, elle perdra ses recettes de chaîne payante. Cette période d'investissement durera entre quatre et cinq ans», a-t-il averti. «Nous sommes prêts à consacrer cet effort pour la survie et le développement de Paris Première puisqu'il n'y a pas d'avenir pour la TNT payante».

Le patron de M6 a aussi réaffirmé qu'il voulait lancer une chaîne de téléachat et veut «retenter sa chance» en candidatant à l'appel d'offre lancé par le CSA pour une nouvelle chaîne TNT HD (haute définition).

Renforcer le groupe M6 dans la production de films

Autre ambition, renforcer le groupe M6 dans la production de films: le groupe multiplie les coproductions, avec bientôt en salle Belle et Sébastien 2, Le Petit Prince et Aladin, avec Kev Adams, ainsi que les productions intégrales comme Antigang avec Jean Reno (sortie le 19 août) ou l'an dernier le Domaine des Dieux, qui a attiré 6 millions de spectateurs. M6 produira un nouvel Astérix en 3D en 2016, a-t-il annoncé.

Pour la rentrée, la chaîne prévoit de nouveaux divertissements, comme Garde à vous, où des jeunes s'essaient au service militaire, et compte renforcer la place des fictions françaises en prime time. «Nous avons des retards sur les longs formats», a-t-il estimé.


Mi-juin, dans une décision surprise, le Conseil d'Etat avait annulé le refus du CSA de faire passer en gratuit les chaînes LCI et Paris Première, rachetée en 2004 par le groupe M6, et sommé le gendarme de l'audiovisuel de réexaminer leur demande. Et pour Paris Première, dans un délai de 6 mois maximum.

«Paris Première aura 30 ans en 2016, nous espérons que ce sera l'année du clair. Nous réactualisons notre dossier pour que le CSA puisse prendre sa décision», a expliqué Nicolas de Tavernost. «C'est une chaîne dans laquelle nous souhaitons continuer à investir entre 30 et 40 millions d'euros» par an dans les programmes, a-t-il poursuivi.

Mais «le passage en clair n'est pas un cadeau», souligne-t-il. «Dans un premier temps, la chaîne va devenir assez fortement déficitaire, car les recettes publicitaires ne combleront pas immédiatement les surcoûts qu'occasionne son redéploiement. En plus, elle perdra ses recettes de chaîne payante. Cette période d'investissement durera entre quatre et cinq ans», a-t-il averti. «Nous sommes prêts à consacrer cet effort pour la survie et le développement de Paris Première puisqu'il n'y a pas d'avenir pour la TNT payante».

Le patron de M6 a aussi réaffirmé qu'il voulait lancer une chaîne de téléachat et veut «retenter sa chance» en candidatant à l'appel d'offre lancé par le CSA pour une nouvelle chaîne TNT HD (haute définition).

Renforcer le groupe M6 dans la production de films

Autre ambition, renforcer le groupe M6 dans la production de films: le groupe multiplie les coproductions, avec bientôt en salle Belle et Sébastien 2, Le Petit Prince et Aladin, avec Kev Adams, ainsi que les productions intégrales comme Antigang avec Jean Reno (sortie le 19 août) ou l'an dernier le Domaine des Dieux, qui a attiré 6 millions de spectateurs. M6 produira un nouvel Astérix en 3D en 2016, a-t-il annoncé.

Pour la rentrée, la chaîne prévoit de nouveaux divertissements, comme Garde à vous, où des jeunes s'essaient au service militaire, et compte renforcer la place des fictions françaises en prime time. «Nous avons des retards sur les longs formats», a-t-il estimé.


Mi-juin, dans une décision surprise, le Conseil d'Etat avait annulé le refus du CSA de faire passer en gratuit les chaînes LCI et Paris Première, rachetée en 2004 par le groupe M6, et sommé le gendarme de l'audiovisuel de réexaminer leur demande. Et pour Paris Première, dans un délai de 6 mois maximum.

«Paris Première aura 30 ans en 2016, nous espérons que ce sera l'année du clair. Nous réactualisons notre dossier pour que le CSA puisse prendre sa décision», a expliqué Nicolas de Tavernost. «C'est une chaîne dans laquelle nous souhaitons continuer à investir entre 30 et 40 millions d'euros» par an dans les programmes, a-t-il poursuivi.

Mais «le passage en clair n'est pas un cadeau», souligne-t-il. «Dans un premier temps, la chaîne va devenir assez fortement déficitaire, car les recettes publicitaires ne combleront pas immédiatement les surcoûts qu'occasionne son redéploiement. En plus, elle perdra ses recettes de chaîne payante. Cette période d'investissement durera entre quatre et cinq ans», a-t-il averti. «Nous sommes prêts à consacrer cet effort pour la survie et le développement de Paris Première puisqu'il n'y a pas d'avenir pour la TNT payante».

Le patron de M6 a aussi réaffirmé qu'il voulait lancer une chaîne de téléachat et veut «retenter sa chance» en candidatant à l'appel d'offre lancé par le CSA pour une nouvelle chaîne TNT HD (haute définition).

Renforcer le groupe M6 dans la production de films

Autre ambition, renforcer le groupe M6 dans la production de films: le groupe multiplie les coproductions, avec bientôt en salle Belle et Sébastien 2, Le Petit Prince et Aladin, avec Kev Adams, ainsi que les productions intégrales comme Antigang avec Jean Reno (sortie le 19 août) ou l'an dernier le Domaine des Dieux, qui a attiré 6 millions de spectateurs. M6 produira un nouvel Astérix en 3D en 2016, a-t-il annoncé.

Pour la rentrée, la chaîne prévoit de nouveaux divertissements, comme Garde à vous, où des jeunes s'essaient au service militaire, et compte renforcer la place des fictions françaises en prime time. «Nous avons des retards sur les longs formats», a-t-il estimé.


Mi-juin, dans une décision surprise, -tnt-conseil-etat-annule-refus-csa">le Conseil d'Etat avait annulé le refus du CSA de faire passer en gratuit les chaînes LCI et Paris Première, rachetée en 2004 par le groupe M6, et sommé le gendarme de l'audiovisuel de réexaminer leur demande. Et pour Paris Première, dans un délai de 6 mois maximum.

«Paris Première aura 30 ans en 2016, nous espérons que ce sera l'année du clair. Nous réactualisons notre dossier pour que le CSA puisse prendre sa décision», a expliqué Nicolas de Tavernost. «C'est une chaîne dans laquelle nous souhaitons continuer à investir entre 30 et 40 millions d'euros» par an dans les programmes, a-t-il poursuivi.

Mais «le passage en clair n'est pas un cadeau», souligne-t-il. «Dans un premier temps, la chaîne va devenir assez fortement déficitaire, car les recettes publicitaires ne combleront pas immédiatement les surcoûts qu'occasionne son redéploiement. En plus, elle perdra ses recettes de chaîne payante. Cette période d'investissement durera entre quatre et cinq ans», a-t-il averti. «Nous sommes prêts à consacrer cet effort pour la survie et le développement de Paris Première puisqu'il n'y a pas d'avenir pour la TNT payante».

Le patron de M6 a aussi réaffirmé qu'il voulait lancer une chaîne de téléachat et veut «retenter sa chance» en candidatant à l'appel d'offre lancé par le CSA pour une nouvelle chaîne TNT HD (haute définition).

Renforcer le groupe M6 dans la production de films

Autre ambition, renforcer le groupe M6 dans la production de films: le groupe multiplie les coproductions, avec bientôt en salle Belle et Sébastien 2, Le Petit Prince et Aladin, avec Kev Adams, ainsi que les productions intégrales comme Antigang avec Jean Reno (sortie le 19 août) ou l'an dernier le Domaine des Dieux, qui a attiré 6 millions de spectateurs. M6 produira un nouvel Astérix en 3D en 2016, a-t-il annoncé.

Pour la rentrée, la chaîne prévoit de nouveaux divertissements, comme Garde à vous, où des jeunes s'essaient au service militaire, et compte renforcer la place des fictions françaises en prime time. «Nous avons des retards sur les longs formats», a-t-il estimé.

le Domaine des Dieux, qui a attiré 6 millions de spectateurs.

Mi-juin, dans une décision surprise, le Conseil d'Etat avait annulé le refus du CSA de faire passer en gratuit les chaînes LCI et Paris Première, rachetée en 2004 par le groupe M6, et sommé le gendarme de l'audiovisuel de réexaminer leur demande. Et pour Paris Première, dans un délai de 6 mois maximum.

«Paris Première aura 30 ans en 2016, nous espérons que ce sera l'année du clair. Nous réactualisons notre dossier pour que le CSA puisse prendre sa décision», a expliqué Nicolas de Tavernost. «C'est une chaîne dans laquelle nous souhaitons continuer à investir entre 30 et 40 millions d'euros» par an dans les programmes, a-t-il poursuivi.

Mais «le passage en clair n'est pas un cadeau», souligne-t-il. «Dans un premier temps, la chaîne va devenir assez fortement déficitaire, car les recettes publicitaires ne combleront pas immédiatement les surcoûts qu'occasionne son redéploiement. En plus, elle perdra ses recettes de chaîne payante. Cette période d'investissement durera entre quatre et cinq ans», a-t-il averti. «Nous sommes prêts à consacrer cet effort pour la survie et le développement de Paris Première puisqu'il n'y a pas d'avenir pour la TNT payante».

Le patron de M6 a aussi réaffirmé qu'il voulait lancer une chaîne de téléachat et veut «retenter sa chance» en candidatant à l'appel d'offre lancé par le CSA pour une nouvelle chaîne TNT HD (haute définition).

Renforcer le groupe M6 dans la production de films

Autre ambition, renforcer le groupe M6 dans la production de films: le groupe multiplie les coproductions, avec bientôt en salle Belle et Sébastien 2, Le Petit Prince et Aladin, avec Kev Adams, ainsi que les productions intégrales comme Antigang avec Jean Reno (sortie le 19 août) ou l'an dernier le Domaine des Dieux, qui a attiré 6 millions de spectateurs. M6 produira un nouvel Astérix en 3D en 2016, a-t-il annoncé.

Pour la rentrée, la chaîne prévoit de nouveaux divertissements, comme Garde à vous, où des jeunes s'essaient au service militaire, et compte renforcer la place des fictions françaises en prime time. «Nous avons des retards sur les longs formats», a-t-il estimé.


Mi-juin, dans une décision surprise, 20minutes.fr/television/1633635-20150617-lci-paris-premiere-tnt-conseil-etat-annule-refus-csa">le Conseil d'Etat avait annulé le refus du CSA de faire passer en gratuit les chaînes LCI et Paris Première, rachetée en 2004 par le groupe M6, et sommé le gendarme de l'audiovisuel de réexaminer leur demande. Et pour Paris Première, dans un délai de 6 mois maximum.

«Paris Première aura 30 ans en 2016, nous espérons que ce sera l'année du clair. Nous réactualisons notre dossier pour que le CSA puisse prendre sa décision», a expliqué Nicolas de Tavernost. «C'est une chaîne dans laquelle nous souhaitons continuer à investir entre 30 et 40 millions d'euros» par an dans les programmes, a-t-il poursuivi.

Mais «le passage en clair n'est pas un cadeau», souligne-t-il. «Dans un premier temps, la chaîne va devenir assez fortement déficitaire, car les recettes publicitaires ne combleront pas immédiatement les surcoûts qu'occasionne son redéploiement. En plus, elle perdra ses recettes de chaîne payante. Cette période d'investissement durera entre quatre et cinq ans», a-t-il averti. «Nous sommes prêts à consacrer cet effort pour la survie et le développement de Paris Première puisqu'il n'y a pas d'avenir pour la TNT payante».

Le patron de M6 a aussi réaffirmé qu'il voulait lancer une chaîne de téléachat et veut «retenter sa chance» en candidatant à l'appel d'offre lancé par le CSA pour une nouvelle chaîne TNT HD (haute définition).

Renforcer le groupe M6 dans la production de films

Autre ambition, renforcer le groupe M6 dans la production de films: le groupe multiplie les coproductions, avec bientôt en salle Belle et Sébastien 2, Le Petit Prince et Aladin, avec Kev Adams, ainsi que les productions intégrales comme Antigang avec Jean Reno (sortie le 19 août) ou l'an dernier le Domaine des Dieux, qui a attiré 6 millions de spectateurs. M6 produira un nouvel Astérix en 3D en 2016, a-t-il annoncé.

Pour la rentrée, la chaîne prévoit de nouveaux divertissements, comme Garde à vous, où des jeunes s'essaient au service militaire, et compte renforcer la place des fictions françaises en prime time. «Nous avons des retards sur les longs formats», a-t-il estimé.