Après des semaines d’attente habilement entretenue par des annonces de la chaîne Discovery, les téléspectateurs américains ont découvert comment Paul Rosolie ne s’est pas fait manger vivant par un anaconda. Diffusé dimanche soir, le documentaire Eaten Alive a déçu tous ceux qui s’étaient laissé prendre à la communication vicieuse de la chaîne.

Finalement, le documentaire montre la traque d’un anaconda en Amazonie puis comment l’équipe de tournage l’a appâté pour que l’animal se saisisse de Paul Rosolie, recouvert de sang de cochon. Mais alors que le serpent, ayant entouré l’Américain, s’apprêtait à l’avaler, Paul Rosolie a appelé son équipe à la rescousse: «J'ai senti sa mâchoire sur ma tête, je n'avais plus de sang dans les mains, mes os se pliaient, il fallait que je sorte.»

La polémique à tout prix

Peu importe, Paul Rosolie est content de son petit effet qui consistait, selon lui, à promouvoir l’Amazonie et à sensibiliser le plus large public possible à sa préservation. L’annonce du documentaire Eaten Alive avait provoqué de vives réactions, notamment de défenseurs des animaux craignant que l’expérience n’ait pour conséquence la mort de l’anaconda.

Il y a quelques jours, Paul Rosolie avait expliqué à Entertainment Weekly que son but était de provoquer un débat sur la biodiversité et que, pour se faire, il avait souhaité un show très grand public et provocateur. La veille de la diffusion du documentaire, la chaîne américaine avait expliqué que suite à l’expérience, Paul Rosolie et l’anaconda se portaient bien, laissant entendre qu’elle avait réellement eu lieu.