Comment Eric Toledano et Olivier Nakache vont live-tweeter «Intouchables» sur TF1

Ce dimanche soir, c’est Intouchables sur TF1. Pour la première diffusion télé du film aux 19,44 millions d’entrées en France, Eric Toledano et Olivier Nakache sont sur le pied de guerre. Les deux réalisateurs ont été sollicités par TF1 -dont les audiences ont toutes les chances de s'envoler, et qui pourrait empocher 4,13 millions de recettes publicitaires, selon Le Parisien - pour live-tweeter le film.

Des anecdotes sur le tournage

C’est leur compte commun qu’il faudra surveiller. Qui filme en duo, tweete en duo. «On va discuter avec les internautes et donner pas mal d’anecdotes et de détails sur la façon dont on a tourné le film», explique à 20 Minutes Eric Toledano, qui passera la soirée en bonne compagnie. «On va tous revoir le film ensemble, avec François [Cluzet] et Omar [Sy]. Mais aussi avec le chef op, les distributeurs, les producteurs… Ça fait longtemps qu’on n’a pas été tous réunis».

«On assume davantage de revoir Intouchables»

Un vrai fan d’Intouchables a probablement vu le film 25 fois. Et les réalisateurs? «Pas tant que ça… On attendait une occasion originale pour le revoir. Avec toutes les projos, on a vu beaucoup le début, et la fin, pas le film entier», raconte Toledano, qui a depuis réalisé (jamais sans Olivier Nakache) Samba, qui vient de franchir le cap des trois millions d'entrées en France.

«On a eu envie de passer à autre chose, avec l’aventure Samba. C’est top d’avoir pu sortir un autre film. Maintenant on assume davantage de revoir Intouchables».

La boucle est bouclée?

Cette première diffusion télé, c’est un peu le signe que «la boucle est bouclée», estime le réalisateur. «Même si des fins de parcours, sur ce film, il y en a eu 50. Il y a eu tellement de joies et de surprises à chaque occasion, le film a eu un tel destin. Ma nièce qui était en voyage en Amérique du Sud m’a dit qu’ils l’avaient passé une nuit dans le car. "Intocable", on dit là-bas!».

En fait, «la boucle ne sera probablement jamais bouclée», rectifie Toledano. «A la fin de notre filmographie, on nous en parlera toujours, et tant mieux. On ne sera jamais lassé de parler de ce film».