SERVICE PUBLICFrance Télévisions: Pour le CSA, la présidence Pfimlin compterait «nombre d'objectifs non atteints»

France Télévisions: Pour le CSA, la présidence Pfimlin compterait «nombre d'objectifs non atteints»

SERVICE PUBLICSelon des informations de BFMTV, le CSA se préparerait à dresser un bilan très critique de la présidence de Rémy Pflimlin...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), qui doit choisir dans 6 mois le prochain président de France Télévisions, s'apprête à publier un bilan très critique de la présidence de Rémy Pflimlin, depuis 2010 à la tête du groupe, selon des extraits publiés mardi par le site de BFMTV. Au CSA, on souligne que le texte cité par BFMTV n'a pas encore été avalisé par le collège de l'autorité de l'audiovisuel mais l'article a suscité mardi soir l'incrédulité de l'entourage de Rémy Pfimlin.

«Une concurrence stérile» entre France 2 et France 3

des extraits publiés mardi par le site de BFMTV

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), qui doit choisir dans 6 mois le prochain président de France Télévisions, s'apprête à publier un bilan très critique de la présidence de Rémy Pflimlin, depuis 2010 à la tête du groupe, selon des extraits publiés mardi par le site de BFMTV. Au CSA, on souligne que le texte cité par BFMTV n'a pas encore été avalisé par le collège de l'autorité de l'audiovisuel mais l'article a suscité mardi soir l'incrédulité de l'entourage de Rémy Pfimlin.

«Une concurrence stérile» entre France 2 et France 3


Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), qui doit choisir dans 6 mois le prochain président de France Télévisions, s'apprête à publier un bilan très critique de la présidence de Rémy Pflimlin, depuis 2010 à la tête du groupe, selon des extraits publiés mardi par le site de BFMTV. Au CSA, on souligne que le texte cité par BFMTV n'a pas encore été avalisé par le collège de l'autorité de l'audiovisuel mais l'article a suscité mardi soir l'incrédulité de l'entourage de Rémy Pfimlin.

«Une concurrence stérile» entre France 2 et France 3

Dans ce bilan de 4 ans de mandat, prévu par la loi de novembre 2013 sur l'audiovisuel public, le CSA pointe «nombre d'objectifs non atteints» par Rémy Pflimlin, tant sur la qualité des programmes et de l'information que sur la répartition du rôle des chaînes et le management du groupe. Il reproche à France 2 d'avoir «régulièrement empiété sur la spécificité de France 3, se livrant ainsi à une concurrence stérile», tandis que France 4 et France Ô «ont du mal à justifier leur nécessité sur un réseau hertzien national».

«Un manque d'audace» dans la fiction

«La qualité des programmes (hors information), à quelques exceptions près, ne permet pas de différencier assez l'offre de celles des chaînes privées », déplore le CSA. Sur l'information, le CSA estime que «le service public doit éviter le développement de rubriques sociétales anecdotiques (les Français dans les embouteillages estivaux, les Français sous la pluie...), mais se recentrer sur l'information internationale et sur l'actualité politique, économique et sociale». Il regrette par ailleurs la diffusion à des horaires «tardifs, voire nocturnes» des programmes culturels et « un manque d'audace » dans la fiction.

Le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne

Sur le management, le CSA plaide pour un «organigramme simplifié» et critique aussi le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne et les commandes «émiettées» auprès des producteurs externes.

De source proche de France Télévisions, on ne « pouvait pas croire mardi soir qu'il s'agissait du rapport du CSA, tant ce texte fait montre d'une méconnaissance du secteur et de l'entreprise, voire d'une ingérence éditoriale, sauf s'il s'agit d'une attaque personnelle contre Rémy Pflimlin, ce qui est encore moins imaginable».

Le CSA, le gendarme de l'audiovisuel, décerne cependant quelques satisfécits: «Le maintien d'une audience significative », «un rattrapage» sur le numérique, ainsi que des progrès dans la construction de l'entreprise unique réunissant toutes les chaînes, par la signature de la convention collective et des systèmes d'information unifiés.


Dans ce bilan de 4 ans de mandat, prévu par la loi de novembre 2013 sur l'audiovisuel public, le CSA pointe «nombre d'objectifs non atteints» par Rémy Pflimlin, tant sur la qualité des programmes et de l'information que sur la répartition du rôle des chaînes et le management du groupe. Il reproche à France 2 d'avoir «régulièrement empiété sur la spécificité de France 3, se livrant ainsi à une concurrence stérile», tandis que France 4 et France Ô «ont du mal à justifier leur nécessité sur un réseau hertzien national».

«Un manque d'audace» dans la fiction

«La qualité des programmes (hors information), à quelques exceptions près, ne permet pas de différencier assez l'offre de celles des chaînes privées », déplore le CSA. Sur l'information, le CSA estime que «le service public doit éviter le développement de rubriques sociétales anecdotiques (les Français dans les embouteillages estivaux, les Français sous la pluie...), mais se recentrer sur l'information internationale et sur l'actualité politique, économique et sociale». Il regrette par ailleurs la diffusion à des horaires «tardifs, voire nocturnes» des programmes culturels et « un manque d'audace » dans la fiction.

Le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne

Sur le management, le CSA plaide pour un «organigramme simplifié» et critique aussi le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne et les commandes «émiettées» auprès des producteurs externes.

De source proche de France Télévisions, on ne « pouvait pas croire mardi soir qu'il s'agissait du rapport du CSA, tant ce texte fait montre d'une méconnaissance du secteur et de l'entreprise, voire d'une ingérence éditoriale, sauf s'il s'agit d'une attaque personnelle contre Rémy Pflimlin, ce qui est encore moins imaginable».

Le CSA, le gendarme de l'audiovisuel, décerne cependant quelques satisfécits: «Le maintien d'une audience significative », «un rattrapage» sur le numérique, ainsi que des progrès dans la construction de l'entreprise unique réunissant toutes les chaînes, par la signature de la convention collective et des systèmes d'information unifiés.


Dans ce bilan de 4 ans de mandat, prévu par la loi de novembre 2013 sur l'audiovisuel public, le CSA pointe «nombre d'objectifs non atteints» par Rémy Pflimlin, tant sur la qualité des programmes et de l'information que sur la répartition du rôle des chaînes et le management du groupe. Il reproche à France 2 d'avoir «régulièrement empiété sur la spécificité de France 3, se livrant ainsi à une concurrence stérile», tandis que France 4 et France Ô «ont du mal à justifier leur nécessité sur un réseau hertzien national».

«Un manque d'audace» dans la fiction

«La qualité des programmes (hors information), à quelques exceptions près, ne permet pas de différencier assez l'offre de celles des chaînes privées », déplore le CSA. Sur l'information, le CSA estime que «le service public doit éviter le développement de rubriques sociétales anecdotiques (les Français dans les embouteillages estivaux, les Français sous la pluie...), mais se recentrer sur l'information internationale et sur l'actualité politique, économique et sociale». Il regrette par ailleurs la diffusion à des horaires «tardifs, voire nocturnes» des programmes culturels et « un manque d'audace » dans la fiction.

Le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne

Sur le management, le CSA plaide pour un «organigramme simplifié» et critique aussi le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne et les commandes «émiettées» auprès des producteurs externes.

De source proche de France Télévisions, on ne « pouvait pas croire mardi soir qu'il s'agissait du rapport du CSA, tant ce texte fait montre d'une méconnaissance du secteur et de l'entreprise, voire d'une ingérence éditoriale, sauf s'il s'agit d'une attaque personnelle contre Rémy Pflimlin, ce qui est encore moins imaginable».

Le CSA, le gendarme de l'audiovisuel, décerne cependant quelques satisfécits: «Le maintien d'une audience significative », «un rattrapage» sur le numérique, ainsi que des progrès dans la construction de l'entreprise unique réunissant toutes les chaînes, par la signature de la convention collective et des systèmes d'information unifiés.


Dans ce bilan de 4 ans de mandat, prévu par la loi de novembre 2013 sur l'audiovisuel public, le CSA pointe «nombre d'objectifs non atteints» par Rémy Pflimlin, tant sur la qualité des programmes et de l'information que sur la répartition du rôle des chaînes et le management du groupe. Il reproche à France 2 d'avoir «régulièrement empiété sur la spécificité de France 3, se livrant ainsi à une concurrence stérile», tandis que France 4 et France Ô «ont du mal à justifier leur nécessité sur un réseau hertzien national».

«Un manque d'audace» dans la fiction

«La qualité des programmes (hors information), à quelques exceptions près, ne permet pas de différencier assez l'offre de celles des chaînes privées », déplore le CSA. Sur l'information, le CSA estime que «le service public doit éviter le développement de rubriques sociétales anecdotiques (les Français dans les embouteillages estivaux, les Français sous la pluie...), mais se recentrer sur l'information internationale et sur l'actualité politique, économique et sociale». Il regrette par ailleurs la diffusion à des horaires «tardifs, voire nocturnes» des programmes culturels et « un manque d'audace » dans la fiction.

Le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne

Sur le management, le CSA plaide pour un «organigramme simplifié» et critique aussi le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne et les commandes «émiettées» auprès des producteurs externes.

De source proche de France Télévisions, on ne « pouvait pas croire mardi soir qu'il s'agissait du rapport du CSA, tant ce texte fait montre d'une méconnaissance du secteur et de l'entreprise, voire d'une ingérence éditoriale, sauf s'il s'agit d'une attaque personnelle contre Rémy Pflimlin, ce qui est encore moins imaginable».

Le CSA, le gendarme de l'audiovisuel, décerne cependant quelques satisfécits: «Le maintien d'une audience significative », «un rattrapage» sur le numérique, ainsi que des progrès dans la construction de l'entreprise unique réunissant toutes les chaînes, par la signature de la convention collective et des systèmes d'information unifiés.


Dans ce bilan de 4 ans de mandat, prévu par la loi de novembre 2013 sur l'audiovisuel public, le CSA pointe «nombre d'objectifs non atteints» par Rémy Pflimlin, tant sur la qualité des programmes et de l'information que sur la répartition du rôle des chaînes et le management du groupe. Il reproche à France 2 d'avoir «régulièrement empiété sur la spécificité de France 3, se livrant ainsi à une concurrence stérile», tandis que France 4 et France Ô «ont du mal à justifier leur nécessité sur un réseau hertzien national».

«Un manque d'audace» dans la fiction

«La qualité des programmes (hors information), à quelques exceptions près, ne permet pas de différencier assez l'offre de celles des chaînes privées », déplore le CSA. Sur l'information, le CSA estime que «le service public doit éviter le développement de rubriques sociétales anecdotiques (les Français dans les embouteillages estivaux, les Français sous la pluie...), mais se recentrer sur l'information internationale et sur l'actualité politique, économique et sociale». Il regrette par ailleurs la diffusion à des horaires «tardifs, voire nocturnes» des programmes culturels et « un manque d'audace » dans la fiction.

Le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne

Sur le management, le CSA plaide pour un «organigramme simplifié» et critique aussi le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne et les commandes «émiettées» auprès des producteurs externes.

De source proche de France Télévisions, on ne « pouvait pas croire mardi soir qu'il s'agissait du rapport du CSA, tant ce texte fait montre d'une méconnaissance du secteur et de l'entreprise, voire d'une ingérence éditoriale, sauf s'il s'agit d'une attaque personnelle contre Rémy Pflimlin, ce qui est encore moins imaginable».

Le CSA, le gendarme de l'audiovisuel, décerne cependant quelques satisfécits: «Le maintien d'une audience significative », «un rattrapage» sur le numérique, ainsi que des progrès dans la construction de l'entreprise unique réunissant toutes les chaînes, par la signature de la convention collective et des systèmes d'information unifiés.


Dans ce bilan de 4 ans de mandat, prévu par la loi de novembre 2013 sur l'audiovisuel public, le CSA pointe «nombre d'objectifs non atteints» par Rémy Pflimlin, tant sur la qualité des programmes et de l'information que sur la répartition du rôle des chaînes et le management du groupe. Il reproche à France 2 d'avoir «régulièrement empiété sur la spécificité de France 3, se livrant ainsi à une concurrence stérile», tandis que France 4 et France Ô «ont du mal à justifier leur nécessité sur un réseau hertzien national».

«Un manque d'audace» dans la fiction

«La qualité des programmes (hors information), à quelques exceptions près, ne permet pas de différencier assez l'offre de celles des chaînes privées », déplore le CSA. Sur l'information, le CSA estime que «le service public doit éviter le développement de rubriques sociétales anecdotiques (les Français dans les embouteillages estivaux, les Français sous la pluie...), mais se recentrer sur l'information internationale et sur l'actualité politique, économique et sociale». Il regrette par ailleurs la diffusion à des horaires «tardifs, voire nocturnes» des programmes culturels et « un manque d'audace » dans la fiction.

Le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne

Sur le management, le CSA plaide pour un «organigramme simplifié» et critique aussi le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne et les commandes «émiettées» auprès des producteurs externes.

De source proche de France Télévisions, on ne « pouvait pas croire mardi soir qu'il s'agissait du rapport du CSA, tant ce texte fait montre d'une méconnaissance du secteur et de l'entreprise, voire d'une ingérence éditoriale, sauf s'il s'agit d'une attaque personnelle contre Rémy Pflimlin, ce qui est encore moins imaginable».

Le CSA, le gendarme de l'audiovisuel, décerne cependant quelques satisfécits: «Le maintien d'une audience significative », «un rattrapage» sur le numérique, ainsi que des progrès dans la construction de l'entreprise unique réunissant toutes les chaînes, par la signature de la convention collective et des systèmes d'information unifiés.


Dans ce bilan de 4 ans de mandat, prévu par la loi de novembre 2013 sur l'audiovisuel public, le CSA pointe «nombre d'objectifs non atteints» par Rémy Pflimlin, tant sur la qualité des programmes et de l'information que sur la répartition du rôle des chaînes et le management du groupe. Il reproche à France 2 d'avoir «régulièrement empiété sur la spécificité de France 3, se livrant ainsi à une concurrence stérile», tandis que France 4 et France Ô «ont du mal à justifier leur nécessité sur un réseau hertzien national».

«Un manque d'audace» dans la fiction

«La qualité des programmes (hors information), à quelques exceptions près, ne permet pas de différencier assez l'offre de celles des chaînes privées », déplore le CSA. Sur l'information, le CSA estime que «le service public doit éviter le développement de rubriques sociétales anecdotiques (les Français dans les embouteillages estivaux, les Français sous la pluie...), mais se recentrer sur l'information internationale et sur l'actualité politique, économique et sociale». Il regrette par ailleurs la diffusion à des horaires «tardifs, voire nocturnes» des programmes culturels et « un manque d'audace » dans la fiction.

Le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne

Sur le management, le CSA plaide pour un «organigramme simplifié» et critique aussi le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne et les commandes «émiettées» auprès des producteurs externes.

De source proche de France Télévisions, on ne « pouvait pas croire mardi soir qu'il s'agissait du rapport du CSA, tant ce texte fait montre d'une méconnaissance du secteur et de l'entreprise, voire d'une ingérence éditoriale, sauf s'il s'agit d'une attaque personnelle contre Rémy Pflimlin, ce qui est encore moins imaginable».

Le CSA, le gendarme de l'audiovisuel, décerne cependant quelques satisfécits: «Le maintien d'une audience significative », «un rattrapage» sur le numérique, ainsi que des progrès dans la construction de l'entreprise unique réunissant toutes les chaînes, par la signature de la convention collective et des systèmes d'information unifiés.


Dans ce bilan de 4 ans de mandat, prévu par la loi de novembre 2013 sur l'audiovisuel public, le CSA pointe «nombre d'objectifs non atteints» par Rémy Pflimlin, tant sur la qualité des programmes et de l'information que sur la répartition du rôle des chaînes et le management du groupe. Il reproche à France 2 d'avoir «régulièrement empiété sur la spécificité de France 3, se livrant ainsi à une concurrence stérile», tandis que France 4 et France Ô «ont du mal à justifier leur nécessité sur un réseau hertzien national».

«Un manque d'audace» dans la fiction

«La qualité des programmes (hors information), à quelques exceptions près, ne permet pas de différencier assez l'offre de celles des chaînes privées », déplore le CSA. Sur l'information, le CSA estime que «le service public doit éviter le développement de rubriques sociétales anecdotiques (les Français dans les embouteillages estivaux, les Français sous la pluie...), mais se recentrer sur l'information internationale et sur l'actualité politique, économique et sociale». Il regrette par ailleurs la diffusion à des horaires «tardifs, voire nocturnes» des programmes culturels et « un manque d'audace » dans la fiction.

Le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne

Sur le management, le CSA plaide pour un «organigramme simplifié» et critique aussi le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne et les commandes «émiettées» auprès des producteurs externes.

De source proche de France Télévisions, on ne « pouvait pas croire mardi soir qu'il s'agissait du rapport du CSA, tant ce texte fait montre d'une méconnaissance du secteur et de l'entreprise, voire d'une ingérence éditoriale, sauf s'il s'agit d'une attaque personnelle contre Rémy Pflimlin, ce qui est encore moins imaginable».

Le CSA, le gendarme de l'audiovisuel, décerne cependant quelques satisfécits: «Le maintien d'une audience significative », «un rattrapage» sur le numérique, ainsi que des progrès dans la construction de l'entreprise unique réunissant toutes les chaînes, par la signature de la convention collective et des systèmes d'information unifiés.


Dans ce bilan de 4 ans de mandat, prévu par la loi de novembre 2013 sur l'audiovisuel public, le CSA pointe «nombre d'objectifs non atteints» par Rémy Pflimlin, tant sur la qualité des programmes et de l'information que sur la répartition du rôle des chaînes et le management du groupe. Il reproche à France 2 d'avoir «régulièrement empiété sur la spécificité de France 3, se livrant ainsi à une concurrence stérile», tandis que France 4 et France Ô «ont du mal à justifier leur nécessité sur un réseau hertzien national».

«Un manque d'audace» dans la fiction

«La qualité des programmes (hors information), à quelques exceptions près, ne permet pas de différencier assez l'offre de celles des chaînes privées », déplore le CSA. Sur l'information, le CSA estime que «le service public doit éviter le développement de rubriques sociétales anecdotiques (les Français dans les embouteillages estivaux, les Français sous la pluie...), mais se recentrer sur l'information internationale et sur l'actualité politique, économique et sociale». Il regrette par ailleurs la diffusion à des horaires «tardifs, voire nocturnes» des programmes culturels et « un manque d'audace » dans la fiction.

Le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne

Sur le management, le CSA plaide pour un «organigramme simplifié» et critique aussi le «coût nettement plus élevé que la concurrence» de la production interne et les commandes «émiettées» auprès des producteurs externes.

De source proche de France Télévisions, on ne « pouvait pas croire mardi soir qu'il s'agissait du rapport du CSA, tant ce texte fait montre d'une méconnaissance du secteur et de l'entreprise, voire d'une ingérence éditoriale, sauf s'il s'agit d'une attaque personnelle contre Rémy Pflimlin, ce qui est encore moins imaginable».

Le CSA, le gendarme de l'audiovisuel, décerne cependant quelques satisfécits: «Le maintien d'une audience significative », «un rattrapage» sur le numérique, ainsi que des progrès dans la construction de l'entreprise unique réunissant toutes les chaînes, par la signature de la convention collective et des systèmes d'information unifiés.