INTERVIEWAntoine de Caunes: «Toujours l’envie de flirter avec des univers bizarres»

Antoine de Caunes: «Toujours l’envie de flirter avec des univers bizarres»

INTERVIEWInterview d'Antoine de Caunes à l'occasion de la sortie du coffret DVD «Les villes d’Antoine»…
Alice Coffin

Alice Coffin

De 2008 à 2013, Antoine de Caunes a arpenté plusieurs villes du monde. Le coffret DVD Les villes d’Antoine sort mardi 7 octobre. Le présentateur du Grand Journal explique à 20 Minutes pourquoi et comment il a été Baba de Barcelone, Toqué de Tokyo ou encore Maboul de Séoul.

Les émissions de télé de voyage c’est un vieux format audiovisuel. Comment on le renouvelle?

Oui le principe est vieux comme le monde. Moi j’ai d’ailleurs des modèles. Notamment Michael Palin, un Monty Pyton, qui depuis des années parcourt la planète pour des programmes décalés. L’originalité dans ce genre de projet vient bien sûr du ton et du regard porté sur les villes.

Et c’est quoi le vôtre?

Comme toujours, l’envie de flirter avec des univers un peu bizarres, d’aller rencontrer des personnes loufoques et borderline, d’explorer des sous cultures.

Cela tient aussi sur votre présence à l’écran à vous, non?

Oui sur du jeu. J’incarne un personnage un peu Jacques Tati, un bon Français avec ce qu’il faut de petite arrogance, on le retrouve d’épisode en épisode. Question style, il est habité en costume clair avec un petit chapeau mais surtout pour que les équipes caméra ne me perdent pas dans la foule.

Concrètement comment préparez-vous les émissions?

C’est Peter Stuart avec qui je travaille depuis trente ans qui s’en occupe beaucoup. La méthode est toujours la même. Lui trouve sur place une production déléguée, fait les recherches, revient au bout de plusieurs semaines avec quelque soixante-dix histoires possibles dans la ville, et puis on affine et ensuite on tourne pendant trois semaines.

Vous avez tourné à Londres, les gens ne vous y reconnaissaient pas?

Si vu que j’ai longtemps été à l’antenne en Angleterre. Notamment dans une émission comme Euro trash qui est un peu l’ancêtre de celle-ci d’ailleurs. Pour la même raison, on avait songé faire un tournage à Paris mais cela biaiserait le propos que les gens me connaissent.

Vous avez arrêté la collection à cause du Grand Journal?

Oui c’était complètement incompatible en termes d’emploi du temps.