Pour M6 et l’équipe de «L’Amour est dans le pré», hors de question de susciter des controverses qui pourraient entacher l’émission cette saison. L’an dernier, un candidat, Thomas, avait été accusé d’avoir maltraité un cheval et un autre agriculteur, Fifi, a été pointé du doigt pour «s’être servi» d’une prétendante. Il y a aussi eu «l’affaire Justine» par le passé: une candidate qui n’était pas à la recherche de l’amour mais cherchait à faire parler d’elle pour passer à la télévision. Dorénavant, la production de «L’Amour est dans le pré» est sur ses gardes et prend ses précautions pour protéger son émission «feel good» et ses candidats des critiques les plus sévères.

Karine Le Marchand a ainsi raconté à TV Mag: «Aujourd’hui, faire de la télévision c’est aussi anticiper les buzz. Il nous est arrivé de faire décrocher des affiches du FN car on sait que la personne aurait été la cible de critiques. Est-ce que quelqu’un qui vote FN a moins le droit de trouver l’amour qu’une autre? Non.» L’animatrice du «dating» champêtre a ajouté: «Nous coupons aussi les réflexions homophobes. Nous ne sommes pas une émission de téléréalité.»

Résultat, le programme, qui en est à sa neuvième saison, fait moins parler qu’avant cette année. Zéro dérapage. Néanmoins, il continue de réaliser d’excellentes audiences. La semaine dernière, 5,3 millions de fidèles étaient au rendez-vous, rassemblant 500.000 téléspectateurs de plus par rapport au lundi précédent.