HUMOURVIDEO. Bref, Kyan Khojandi est monté sur scène

VIDEO. Bref, Kyan Khojandi est monté sur scène

HUMOURDeux ans après le succès de sa série «Bref», Kyan Khojandi est de retour…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Que devient Kyan Khojandi, le héros de «Bref»? Pendant la saison 2011/2102 son personnage de trentenaire lambda avait connu un succès spectaculaire. Les 82 épisodes de la série avaient été vus ou visionnés des dizaines de millions de fois. Et il était devenu compliqué d’assister à un mariage, un séminaire d’entreprise sans assister à une parodie du programme.



L’AFP a interrogé Kyan Khojandi, deux ans après. Il rôde depuis lundi son premier stand-up à Montréal dans le cadre du festival Zoofest après une apparition furtive dans Casse-Tête Chinois de Cédric Klapisch au cinéma.

Un break pour se retrouver

Après la frénésie «Bref» l’humoriste français de 31 ans a «pris un break pour (sa) famille» et pour se «retrouver». Ces deux années de pause «m’ont donné pas mal de recul sur mon écriture, sur ce que j’ai envie de raconter». «J’aurais pu tout de suite partir sur un spectacle après «Bref», mais je me serais senti en décalage avec moi-même». Avec son coauteur Bruno Muschio, «on ne voulait pas devenir la copine ou le copain que t’as pas envie de quitter parce que t’as eu de bons moments avec. Le côté genre «Quand même, on est partis ensemble à Disney, c’était bien Disney».»

Sur scène, l’humoriste débute le spectacle en faisant remarquer que le jogging lui a fait perdre quelques kilogrammes, et prodigue des conseils au public sur la vie, l’amour, la sexualité. «Je me sers de la comédie pour transmettre une idée», explique-t-il. «J’essaie de transmettre aux gens des trucs, des astuces que j’ai trouvées sur la vie pour être plus heureux, des trucs du genre vous faites ça, et clac. Mon objectif c’est ça.»

Bientôt sur scène en France

Outre son spectacle stand-up, qu’il compte présenter en France dans quelques mois après ces tests québécois, Kyan Khojandi poursuit sa nouvelle carrière au cinéma. Il tourne notamment avec le réalisateur Rémi Bezançon (Ma Vie en l’air).

Ce fils d’immigré iranien, qui a abandonné l’université à 20 ans pour devenir humoriste, rappelle: «J’étais au RSA quand j’ai fait "Bref". A posteriori j’étais vraiment en galère, j’avais pas d’oseille. Quand j’ai fait ce métier il y a dix ans, c’était le pire choix de ma vie pour mon entourage d’arrêter de devenir avocat pour être comédien», tout en disant avoir bien retenu de cette époque «le goût de l’huile d’olive» et, parfois du découragement.

Toutefois, il en est convaincu: «Ce que j’ai vécu, c’est la bande-annonce de ma vie, je commence vraiment à vivre… Là, maintenant, j’ai un an. Avant, c’était l’introduction, après ça arrive, i y a des longueurs, l’histoire s’installe.»