«Hostages» sur TF1: Un nouveau «Homeland»?
SERIES TV•TF1 entame ce jeudi en prime time la diffusion de «Hostages», le remake américain d’une série israélienne à suspense...Annabelle Laurent
«Hostages»? Elle n’était pas passée sur Canal +? Si, en mars dernier. Mais c’était la version israélienne, «Bnei Aruba» en VO. Ce jeudi, c’est le remake américain que diffuse TF1. Celui qu’a piloté Jerry Bruckheimer, l’un des producteurs les plus prolifiques d’Hollywood («Les Experts», Pirates des Caraïbes), qui a bien compris qu’il fallait surveiller l’eldorado israélien pour être le premier à dégainer un contrat en cas de pépite…
Le pitch de la pépite en question: une chirurgienne choisie pour opérer le Premier ministre israélien -le président des Etats-Unis, dans l’adaptation- est prise en otage avec sa famille. Son ultimatum: si elle refuse de l’assassiner au cours de l’intervention, elle peut dire adieu à ses proches. Un thriller à suspense, un remake d’une intrigue israélienne, soit deux points communs avec «Homeland»…
Mais contrairement à la série adaptée par Howard Gordon après le succès d'«Hatufim» de Gideon Raff, «les deux versions de "Hostages" se sont créées en parallèle», Jerry Bruckheimer ayant acheté les scripts, expliquait début juin au Festival TV de Monte-Carlo le producteur israélien Chaim Sharir. Les équipes ont chacune choisi leur casting: Ayelet Zurer (Munich, Man of Steel) du côté israélien, Toni Collette (Little Miss Sunshine) du côté américain, avec Dylan McDermott («The Practice»).
La famille du «Hostages» israélien:
Petit budget, grandes ambitions
De «Hatufim» à «Homeland», le point de vue se déplaçait, de celui des otages libérés et leur famille à celui de la CIA, et si l’action était plus dense, «Homeland» se tenait (très bien, jusqu’à la saison 3). Dans la version américaine de «Hostages», un journaliste lance: «Dr Sanders, que ressentez-vous à l’idée d’opérer l’homme le plus important des Etats-Unis?». Alors que dans la version israélienne, une poignée de mains et un échange de regards entre le Dr. Yanon et le Premier ministre suffisent à dire l’enjeu. C’est frappant dès les premières minutes: on perd en sous-texte, en épaisseur des personnages, on gagne en spectaculaire.
A propos de la version «concurrente», l’actrice israélienne Ayelet Zurer, magnétique dans son rôle, se permettait simplement: «Ce qui est sûr, c’est qu’on savait dès le départ qu’on n’aurait pas le même budget. La seule façon de s’en sortir était de dérouler l’histoire autrement que par l’action. Il fallait qu’on aille en profondeur dans le personnage, qu’on puisse comprendre pourquoi elle ne peut pas faire ce qu’on lui demande même si cela met en danger sa famille». Car bien sûr, la chirurgienne ne va pas s’exécuter, et le huis clos va se prolonger pour laisser émerger les secrets de chacun. «Les critiques préfèrent notre version», clame avec moins de pudeur Chaim Sharir, en référence aux articles parus à l’occasion de la diffusion anglaise des deux versions sur Channel 4 et BBC4. «Notre version est un drame familial. La leur, un film d’action», dit-il encore.
Pourquoi diffuser une série annulée?
Aux Etats-Unis, le public s’est lassé. Diffusée à l’automne 2013 sur CBS, déclinée en 15 épisodes contre 10 à l’origine, la série a perdu chaque semaine des téléspectateurs, avec une moyenne finale de 5,2 millions, si bien qu’elle n’a pas été renouvelée pour une saison 2.
TF1 diffuse donc une série déjà annulée? «Elle nous a plu, on l’a achetée», rétorque à 20 Minutes TF1, qui y a accès via son deal avec la Warner et pense toucher un public différent que celui de Canal +. La diffuser sans saison 2 prévue, «ce n’est pas gênant dans la mesure où la saison 1 est bouclée, insiste la chaîne. Il n’y a pas d’énorme cliffhanger qui laisse le téléspectateur sur sa faim.» S’il arrive au bout des 15 épisodes.
De «Hatufim» à «Homeland», le point de vue se déplaçait, de celui des otages libérés et leur famille à celui de la CIA, et si l’action était plus dense, «Homeland» se tenait (très bien, jusqu’à la saison 3). Dans la version américaine de «Hostages», un journaliste lance: «Dr Sanders, que ressentez-vous à l’idée d’opérer l’homme le plus important des Etats-Unis?». Alors que dans la version israélienne, une poignée de mains et un échange de regards entre le Dr. Yanon et le Premier ministre suffisent à dire l’enjeu. C’est frappant dès les premières minutes: on perd en sous-texte, en épaisseur des personnages, on gagne en spectaculaire.
A propos de la version «concurrente», l’actrice israélienne Ayelet Zurer, magnétique dans son rôle, se permettait simplement: «Ce qui est sûr, c’est qu’on savait dès le départ qu’on n’aurait pas le même budget. La seule façon de s’en sortir était de dérouler l’histoire autrement que par l’action. Il fallait qu’on aille en profondeur dans le personnage, qu’on puisse comprendre pourquoi elle ne peut pas faire ce qu’on lui demande même si cela met en danger sa famille». Car bien sûr, la chirurgienne ne va pas s’exécuter, et le huis clos va se prolonger pour laisser émerger les secrets de chacun. «Les critiques préfèrent notre version», clame avec moins de pudeur Chaim Sharir, en référence aux articles parus à l’occasion de la diffusion anglaise des deux versions sur Channel 4 et BBC4. «Notre version est un drame familial. La leur, un film d’action», dit-il encore.
Pourquoi diffuser une série annulée?
Aux Etats-Unis, le public s’est lassé. Diffusée à l’automne 2013 sur CBS, déclinée en 15 épisodes contre 10 à l’origine, la série a perdu chaque semaine des téléspectateurs, avec une moyenne finale de 5,2 millions, si bien qu’elle n’a pas été renouvelée pour une saison 2.
TF1 diffuse donc une série déjà annulée? «Elle nous a plu, on l’a achetée», rétorque à 20 Minutes TF1, qui y a accès via son deal avec la Warner et pense toucher un public différent que celui de Canal +. La diffuser sans saison 2 prévue, «ce n’est pas gênant dans la mesure où la saison 1 est bouclée, insiste la chaîne. Il n’y a pas d’énorme cliffhanger qui laisse le téléspectateur sur sa faim.» S’il arrive au bout des 15 épisodes.
De «Hatufim» à «Homeland», le point de vue se déplaçait, de celui des otages libérés et leur famille à celui de la CIA, et si l’action était plus dense, «Homeland» se tenait (très bien, jusqu’à la saison 3). Dans la version américaine de «Hostages», un journaliste lance: «Dr Sanders, que ressentez-vous à l’idée d’opérer l’homme le plus important des Etats-Unis?». Alors que dans la version israélienne, une poignée de mains et un échange de regards entre le Dr. Yanon et le Premier ministre suffisent à dire l’enjeu. C’est frappant dès les premières minutes: on perd en sous-texte, en épaisseur des personnages, on gagne en spectaculaire.
A propos de la version «concurrente», l’actrice israélienne Ayelet Zurer, magnétique dans son rôle, se permettait simplement: «Ce qui est sûr, c’est qu’on savait dès le départ qu’on n’aurait pas le même budget. La seule façon de s’en sortir était de dérouler l’histoire autrement que par l’action. Il fallait qu’on aille en profondeur dans le personnage, qu’on puisse comprendre pourquoi elle ne peut pas faire ce qu’on lui demande même si cela met en danger sa famille». Car bien sûr, la chirurgienne ne va pas s’exécuter, et le huis clos va se prolonger pour laisser émerger les secrets de chacun. «Les critiques préfèrent notre version», clame avec moins de pudeur Chaim Sharir, en référence aux articles parus à l’occasion de la diffusion anglaise des deux versions sur Channel 4 et BBC4. «Notre version est un drame familial. La leur, un film d’action», dit-il encore.
Pourquoi diffuser une série annulée?
Aux Etats-Unis, le public s’est lassé. Diffusée à l’automne 2013 sur CBS, déclinée en 15 épisodes contre 10 à l’origine, la série a perdu chaque semaine des téléspectateurs, avec une moyenne finale de 5,2 millions, si bien qu’elle n’a pas été renouvelée pour une saison 2.
TF1 diffuse donc une série déjà annulée? «Elle nous a plu, on l’a achetée», rétorque à 20 Minutes TF1, qui y a accès via son deal avec la Warner et pense toucher un public différent que celui de Canal +. La diffuser sans saison 2 prévue, «ce n’est pas gênant dans la mesure où la saison 1 est bouclée, insiste la chaîne. Il n’y a pas d’énorme cliffhanger qui laisse le téléspectateur sur sa faim.» S’il arrive au bout des 15 épisodes.
De «Hatufim» à «Homeland», le point de vue se déplaçait, de celui des otages libérés et leur famille à celui de la CIA, et si l’action était plus dense, «Homeland» se tenait (très bien, jusqu’à la saison 3). Dans la version américaine de «Hostages», un journaliste lance: «Dr Sanders, que ressentez-vous à l’idée d’opérer l’homme le plus important des Etats-Unis?». Alors que dans la version israélienne, une poignée de mains et un échange de regards entre le Dr. Yanon et le Premier ministre suffisent à dire l’enjeu. C’est frappant dès les premières minutes: on perd en sous-texte, en épaisseur des personnages, on gagne en spectaculaire.
A propos de la version «concurrente», l’actrice israélienne Ayelet Zurer, magnétique dans son rôle, se permettait simplement: «Ce qui est sûr, c’est qu’on savait dès le départ qu’on n’aurait pas le même budget. La seule façon de s’en sortir était de dérouler l’histoire autrement que par l’action. Il fallait qu’on aille en profondeur dans le personnage, qu’on puisse comprendre pourquoi elle ne peut pas faire ce qu’on lui demande même si cela met en danger sa famille». Car bien sûr, la chirurgienne ne va pas s’exécuter, et le huis clos va se prolonger pour laisser émerger les secrets de chacun. «Les critiques préfèrent notre version», clame avec moins de pudeur Chaim Sharir, en référence aux articles parus à l’occasion de la diffusion anglaise des deux versions sur Channel 4 et BBC4. «Notre version est un drame familial. La leur, un film d’action», dit-il encore.
Pourquoi diffuser une série annulée?
Aux Etats-Unis, le public s’est lassé. Diffusée à l’automne 2013 sur CBS, déclinée en 15 épisodes contre 10 à l’origine, la série a perdu chaque semaine des téléspectateurs, avec une moyenne finale de 5,2 millions, si bien qu’elle n’a pas été renouvelée pour une saison 2.
TF1 diffuse donc une série déjà annulée? «Elle nous a plu, on l’a achetée», rétorque à 20 Minutes TF1, qui y a accès via son deal avec la Warner et pense toucher un public différent que celui de Canal +. La diffuser sans saison 2 prévue, «ce n’est pas gênant dans la mesure où la saison 1 est bouclée, insiste la chaîne. Il n’y a pas d’énorme cliffhanger qui laisse le téléspectateur sur sa faim.» S’il arrive au bout des 15 épisodes.
De «Hatufim» à «Homeland», le point de vue se déplaçait, de celui des otages libérés et leur famille à celui de la CIA, et si l’action était plus dense, «Homeland» se tenait (très bien, jusqu’à la saison 3). Dans la version américaine de «Hostages», un journaliste lance: «Dr Sanders, que ressentez-vous à l’idée d’opérer l’homme le plus important des Etats-Unis?». Alors que dans la version israélienne, une poignée de mains et un échange de regards entre le Dr. Yanon et le Premier ministre suffisent à dire l’enjeu. C’est frappant dès les premières minutes: on perd en sous-texte, en épaisseur des personnages, on gagne en spectaculaire.
A propos de la version «concurrente», l’actrice israélienne Ayelet Zurer, magnétique dans son rôle, se permettait simplement: «Ce qui est sûr, c’est qu’on savait dès le départ qu’on n’aurait pas le même budget. La seule façon de s’en sortir était de dérouler l’histoire autrement que par l’action. Il fallait qu’on aille en profondeur dans le personnage, qu’on puisse comprendre pourquoi elle ne peut pas faire ce qu’on lui demande même si cela met en danger sa famille». Car bien sûr, la chirurgienne ne va pas s’exécuter, et le huis clos va se prolonger pour laisser émerger les secrets de chacun. «Les critiques préfèrent notre version», clame avec moins de pudeur Chaim Sharir, en référence aux articles parus à l’occasion de la diffusion anglaise des deux versions sur Channel 4 et BBC4. «Notre version est un drame familial. La leur, un film d’action», dit-il encore.
Pourquoi diffuser une série annulée?
Aux Etats-Unis, le public s’est lassé. Diffusée à l’automne 2013 sur CBS, déclinée en 15 épisodes contre 10 à l’origine, la série a perdu chaque semaine des téléspectateurs, avec une moyenne finale de 5,2 millions, si bien qu’elle n’a pas été renouvelée pour une saison 2.
TF1 diffuse donc une série déjà annulée? «Elle nous a plu, on l’a achetée», rétorque à 20 Minutes TF1, qui y a accès via son deal avec la Warner et pense toucher un public différent que celui de Canal +. La diffuser sans saison 2 prévue, «ce n’est pas gênant dans la mesure où la saison 1 est bouclée, insiste la chaîne. Il n’y a pas d’énorme cliffhanger qui laisse le téléspectateur sur sa faim.» S’il arrive au bout des 15 épisodes.
De «Hatufim» à «Homeland», le point de vue se déplaçait, de celui des otages libérés et leur famille à celui de la CIA, et si l’action était plus dense, «Homeland» se tenait (très bien, jusqu’à la saison 3). Dans la version américaine de «Hostages», un journaliste lance: «Dr Sanders, que ressentez-vous à l’idée d’opérer l’homme le plus important des Etats-Unis?». Alors que dans la version israélienne, une poignée de mains et un échange de regards entre le Dr. Yanon et le Premier ministre suffisent à dire l’enjeu. C’est frappant dès les premières minutes: on perd en sous-texte, en épaisseur des personnages, on gagne en spectaculaire.
A propos de la version «concurrente», l’actrice israélienne Ayelet Zurer, magnétique dans son rôle, se permettait simplement: «Ce qui est sûr, c’est qu’on savait dès le départ qu’on n’aurait pas le même budget. La seule façon de s’en sortir était de dérouler l’histoire autrement que par l’action. Il fallait qu’on aille en profondeur dans le personnage, qu’on puisse comprendre pourquoi elle ne peut pas faire ce qu’on lui demande même si cela met en danger sa famille». Car bien sûr, la chirurgienne ne va pas s’exécuter, et le huis clos va se prolonger pour laisser émerger les secrets de chacun. «Les critiques préfèrent notre version», clame avec moins de pudeur Chaim Sharir, en référence aux articles parus à l’occasion de la diffusion anglaise des deux versions sur Channel 4 et BBC4. «Notre version est un drame familial. La leur, un film d’action», dit-il encore.
Pourquoi diffuser une série annulée?
Aux Etats-Unis, le public s’est lassé. Diffusée à l’automne 2013 sur CBS, déclinée en 15 épisodes contre 10 à l’origine, la série a perdu chaque semaine des téléspectateurs, avec une moyenne finale de 5,2 millions, si bien qu’elle n’a pas été renouvelée pour une saison 2.
TF1 diffuse donc une série déjà annulée? «Elle nous a plu, on l’a achetée», rétorque à 20 Minutes TF1, qui y a accès via son deal avec la Warner et pense toucher un public différent que celui de Canal +. La diffuser sans saison 2 prévue, «ce n’est pas gênant dans la mesure où la saison 1 est bouclée, insiste la chaîne. Il n’y a pas d’énorme cliffhanger qui laisse le téléspectateur sur sa faim.» S’il arrive au bout des 15 épisodes.
De «Hatufim» à «Homeland», le point de vue se déplaçait, de celui des otages libérés et leur famille à celui de la CIA, et si l’action était plus dense, «Homeland» se tenait (très bien, jusqu’à la saison 3). Dans la version américaine de «Hostages», un journaliste lance: «Dr Sanders, que ressentez-vous à l’idée d’opérer l’homme le plus important des Etats-Unis?». Alors que dans la version israélienne, une poignée de mains et un échange de regards entre le Dr. Yanon et le Premier ministre suffisent à dire l’enjeu. C’est frappant dès les premières minutes: on perd en sous-texte, en épaisseur des personnages, on gagne en spectaculaire.
A propos de la version «concurrente», l’actrice israélienne Ayelet Zurer, magnétique dans son rôle, se permettait simplement: «Ce qui est sûr, c’est qu’on savait dès le départ qu’on n’aurait pas le même budget. La seule façon de s’en sortir était de dérouler l’histoire autrement que par l’action. Il fallait qu’on aille en profondeur dans le personnage, qu’on puisse comprendre pourquoi elle ne peut pas faire ce qu’on lui demande même si cela met en danger sa famille». Car bien sûr, la chirurgienne ne va pas s’exécuter, et le huis clos va se prolonger pour laisser émerger les secrets de chacun. «Les critiques préfèrent notre version», clame avec moins de pudeur Chaim Sharir, en référence aux articles parus à l’occasion de la diffusion anglaise des deux versions sur Channel 4 et BBC4. «Notre version est un drame familial. La leur, un film d’action», dit-il encore.
Pourquoi diffuser une série annulée?
Aux Etats-Unis, le public s’est lassé. Diffusée à l’automne 2013 sur CBS, déclinée en 15 épisodes contre 10 à l’origine, la série a perdu chaque semaine des téléspectateurs, avec une moyenne finale de 5,2 millions, si bien qu’elle n’a pas été renouvelée pour une saison 2.
TF1 diffuse donc une série déjà annulée? «Elle nous a plu, on l’a achetée», rétorque à 20 Minutes TF1, qui y a accès via son deal avec la Warner et pense toucher un public différent que celui de Canal +. La diffuser sans saison 2 prévue, «ce n’est pas gênant dans la mesure où la saison 1 est bouclée, insiste la chaîne. Il n’y a pas d’énorme cliffhanger qui laisse le téléspectateur sur sa faim.» S’il arrive au bout des 15 épisodes.
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A propos de la version «concurrente», l’actrice israélienne Ayelet Zurer, magnétique dans son rôle, se permettait simplement: «Ce qui est sûr, c’est qu’on savait dès le départ qu’on n’aurait pas le même budget. La seule façon de s’en sortir était de dérouler l’histoire autrement que par l’action. Il fallait qu’on aille en profondeur dans le personnage, qu’on puisse comprendre pourquoi elle ne peut pas faire ce qu’on lui demande même si cela met en danger sa famille». Car bien sûr, la chirurgienne ne va pas s’exécuter, et le huis clos va se prolonger pour laisser émerger les secrets de chacun. «Les critiques préfèrent notre version», clame avec moins de pudeur Chaim Sharir, en référence aux articles parus à l’occasion de la diffusion anglaise des deux versions sur Channel 4 et BBC4. «Notre version est un drame familial. La leur, un film d’action», dit-il encore.
Pourquoi diffuser une série annulée?
Aux Etats-Unis, le public s’est lassé. Diffusée à l’automne 2013 sur CBS, déclinée en 15 épisodes contre 10 à l’origine, la série a perdu chaque semaine des téléspectateurs, avec une moyenne finale de 5,2 millions, si bien qu’elle n’a pas été renouvelée pour une saison 2.
TF1 diffuse donc une série déjà annulée? «Elle nous a plu, on l’a achetée», rétorque à 20 Minutes TF1, qui y a accès via son deal avec la Warner et pense toucher un public différent que celui de Canal +. La diffuser sans saison 2 prévue, «ce n’est pas gênant dans la mesure où la saison 1 est bouclée, insiste la chaîne. Il n’y a pas d’énorme cliffhanger qui laisse le téléspectateur sur sa faim.» S’il arrive au bout des 15 épisodes.
De «Hatufim» à «Homeland», le point de vue se déplaçait, de celui des otages libérés et leur famille à celui de la CIA, et si l’action était plus dense, «Homeland» se tenait (très bien, jusqu’à la saison 3). Dans la version américaine de «Hostages», un journaliste lance: «Dr Sanders, que ressentez-vous à l’idée d’opérer l’homme le plus important des Etats-Unis?». Alors que dans la version israélienne, une poignée de mains et un échange de regards entre le Dr. Yanon et le Premier ministre suffisent à dire l’enjeu. C’est frappant dès les premières minutes: on perd en sous-texte, en épaisseur des personnages, on gagne en spectaculaire.
A propos de la version «concurrente», l’actrice israélienne Ayelet Zurer, magnétique dans son rôle, se permettait simplement: «Ce qui est sûr, c’est qu’on savait dès le départ qu’on n’aurait pas le même budget. La seule façon de s’en sortir était de dérouler l’histoire autrement que par l’action. Il fallait qu’on aille en profondeur dans le personnage, qu’on puisse comprendre pourquoi elle ne peut pas faire ce qu’on lui demande même si cela met en danger sa famille». Car bien sûr, la chirurgienne ne va pas s’exécuter, et le huis clos va se prolonger pour laisser émerger les secrets de chacun. «Les critiques préfèrent notre version», clame avec moins de pudeur Chaim Sharir, en référence aux articles parus à l’occasion de la diffusion anglaise des deux versions sur Channel 4 et BBC4. «Notre version est un drame familial. La leur, un film d’action», dit-il encore.
Pourquoi diffuser une série annulée?
Aux Etats-Unis, le public s’est lassé. Diffusée à l’automne 2013 sur CBS, déclinée en 15 épisodes contre 10 à l’origine, la série a perdu chaque semaine des téléspectateurs, avec une moyenne finale de 5,2 millions, si bien qu’elle n’a pas été renouvelée pour une saison 2.
TF1 diffuse donc une série déjà annulée? «Elle nous a plu, on l’a achetée», rétorque à 20 Minutes TF1, qui y a accès via son deal avec la Warner et pense toucher un public différent que celui de Canal +. La diffuser sans saison 2 prévue, «ce n’est pas gênant dans la mesure où la saison 1 est bouclée, insiste la chaîne. Il n’y a pas d’énorme cliffhanger qui laisse le téléspectateur sur sa faim.» S’il arrive au bout des 15 épisodes.