Cinq excellentes et terrifiantes raisons de regarder la saison 3 de la série «American Horror Story: Coven»...
SERIE•La troisième saison de «American Horror Story», diffusée ce samedi 26 avril à 20h45 sur Canal +, voit s’affronter sorcières et adeptes du culte vaudou…Joel Metreau
C’est la première fois que «American Horror Story: Coven», troisième saison de la série d’épouvante et d’anthologie, est diffusée en France, ce samedi 26 avril à 20h45 sur Ciné+ Frissons. La troisième se déroule dans l’ambiance poisseuse de la Louisiane, des bayous et de la Nouvelle Orléans, c’est «American Horror Story: Coven». En attendant la quatrième, «Freak Show», qui se déroulera dans le milieu du cirque et des fêtes foraines, pourquoi regarder la saison 3?
Parce que Jessica Lange est extraordinaire
Depuis 2011, Jessica Lange porte presque à elle toute seule la série sur ses épaules. Voisine énigmatique dans la première saison, nonne tourmentée dans la deuxième, l’actrice américaine de 64 ans, deux fois oscarisée, trouve un nouveau rôle à sa mesure. Celui de Fiona Goode, une sorcière Suprême qui veille sur son clan de La Nouvelle-Orléans, mais aussi sur son propre prestige. Son envie de rester éternelle et sa crainte de voir son physique se faner lui offrent des scènes émouvantes.
Parce que le casting est une super pochette surprise
La série offre une belle place aux femmes. Dans la saison trois, on retrouve les impeccables Frances Conroy et Lily Rabe, comme le bel Evan Peters. Mais de nouvelles têtes font leur apparition: Angela Bassett se glisse dans la peau de Marie Lauveau, prêtresse vaudou dont le salon de coiffure dissimule des activités maléfiques. Kathy Bates retrouve un personnage digne de celui qu’elle incarnait dans le film d’horreur Misery. «Coven» voit aussi Gabourey Sidibe, nommée à l’Oscar en 2009 pour le film Precious, montrer la palette des ses talents. Au générique, on note la présence de quelques guest-stars comme la chanteuse Stevie Nicks, rendue populaire par Fleetwood Mac.
Parce que c’est gore
On brûle dans les flammes du bûcher, on se crève les yeux. Le pouvoir de Gabourey Sidibe (Queenie), c’est d’être une vraie poupée vaudou: en se mutilant, elle inflige les mêmes sévices à ses adversaires. «American Horror Story: Coven» n’épargne vraiment pas les nerfs du téléspectateur. On croise aussi bien un serial-killer à la hache qu'une une horde de zombies. Moins effrayante que gore, elle n’a pas peur du grand-guignol et du grotesque.
Parce que c’est drôle
Cette saison est parfois décousue. Mais les rebondissements de chaque épisode sont surprenants et drôles. Les jeunes sorcières se chamaillent sans cesse, obsédées par le désir de devenir à leur tour la «Suprême». La rivalité entre les adeptes du vaudou et les sorcières nourrit des dialogues cinglants. Dans cette saison qui entretient le glamour et les tenues distinguées, l’excentricité de Myrtle Snow (Frances Conroy) arrache les sourires.
Parce que la série ose
«American Horror Story: Coven» traite sans ambages de la question du racisme et de l’esclavage, avec des flashbacks dans les années 1830. La raciste et odieuse Delphine LaLaurie (Kathy Bates) y fait subir les pires tortures à ses esclaves noirs. En faisant appel à Gabourey Sidibe et à l'actrice Jamie Brewer, atteinte du syndrome de Down, les créateurs de la série Ryan Murphy et Brad Falchuk font aussi une ode à toutes les différences.