Aurélie Vaneck: «Ninon de "Plus Belle la Vie" a quand même vécu beaucoup de drames pendant dix ans!»

Aurélie Vaneck: «Ninon de "Plus Belle la Vie" a quand même vécu beaucoup de drames pendant dix ans!»

Rudy et Ninon reviennent à 20h45 ce mardi soir sur France 3 pour un «Plus Belle la Vie» en prime. Aurélie Vaneck (Ninon) raconte son départ de «Plus Belle la Vie» et ce retour...
Alice Coffin

Alice Coffin

Aurélie Vaneck a incarné Ninon depuis les débuts de «Plus Belle la Vie» en 2004. Jusqu’à l’an dernier où elle et Ambroise Michel, le Rudy de Ninon, ont quitté la série. Ils reviennent mardi soir dans un prime qui leur est consacré, et les voit s’installer dans le Nord, puis à 22h25 dans un documentaire Les secrets de Rudy et Ninon.



Une Vie en Nord : la bande-annonce du prime !
surPlus belle la vie

Ninon était très aimée. Votre départ de la série l’année dernière a surpris pas mal de gens.

Nous les premiers! Rudy et Ninon étaient là depuis le départ. On n’imaginait pas qu’ils puissent partir. Et puis finalement on s’est dit qu’on était pas en CDI, et que cela allait donner de l’air, et permettre de nouvelles choses.

Vous n’aviez plus votre place?

On était ados lorsqu’on a commencé. Et pour son public la série a besoin d’ados auxquels s’identifier. Désormais nous sommes jeunes adultes, et il y a en avait déjà pas mal dans la série. Du coup je trouve plutôt intelligent de nous faire revenir dans un prime où on développe autre chose.

Que verra-t-on dans ce prime ?

Alors qu’e Rudy et Ninon finissaient par tourner en rond dans la quotidienne, là les perspectives sont très différentes. On est dans un registre de comédie, et cela faisait longtemps que je le réclamais. On avait eu quand même beaucoup de drames pendant dix ans...J’ai reçu ce prime comme un cadeau.

Cela pourrait continuer ?
Cela dépendra des audiences. Mais le prime se finit avec pas mal de choses pour eux qui donnent envie de suivre leur famille. Donc affaire à suivre.

Les comédiennes qui incarnent pendant des années un personnage d’une série très exposée le vivent parfois de manière ambigüe. Et vous ?
Je crois que j’ai un rapport à ce métier plutôt conscient. J’ai fait ce choix pendant dix ans d’être identifier à un personnage d’une série récurrente. Ce qui m’a permis d’apprendre mon métier, de travailler tous les jours alors que je suis au départ du milieu du théâtre et j’ai plein d’amis qui ne travaillent pas. Depuis un an, cela peut être très angoissant d’être sortie de cela. Je me confronte à la réalité.

Mais les comédiens et comédiennes de «Plus Belle la Vie» semblent avoir plus de facilité que d’autres à faire carrière ailleurs ?

Parce que c’est une école fabuleuse de rigueur et d’efficacité. Il ne s’agit pas de ne pas savoir son texte ou d’être à la bourre. C’est aussi une école de télé. Quand à 20 ans, il y a eu cette popularité, cela m’a demandé de me remettre en question, d’avoir de l’humilité.

Le fait que votre grand-père Pierre Vaneck était comédien vous a-t-il aidé ?
Il y a dix ans, je disais: mais cela n’a rien à voir avec mon grand-père que je sois comédienne. Depuis qu’il est parti, je tempère mon discours. J’ai réalisé que c’était aussi pour avoir sa reconnaissance que j’ai fait ce métier même si Pierre ne nous a jamais fait baigner dans ce milieu là. Il disait que c’était un milieu de fou. Désormais je me réapproprie ce métier, et je me rends compte que j’ai vraiment envie de le faire.

Comme d’autres choses, vous souhaitez aussi devenir réalisatrice ?
Oui j’ai réalisé un court métrage autour d’une blague corse! Et je me creuse la tête pour pouvoir en faire davantage derrière la caméra. Je suis très attirée par le documentaire aussi.